À quoi ressemblera l’effectif des Warriors dans un an ? Difficile de le savoir en l’état car trois joueurs majeurs sont en pourparlers pour l’obtention d’un nouveau contrat. Jordan Poole a jusqu’au 17 octobre pour signer une prolongation de son contrat rookie, sans quoi il sera free agent « protégé » lors de la prochaine intersaison.
Andrew Wiggins est sur le point de devenir « free agent non protégé » à la fin d’une dernière année de contrat à 33 millions de dollars. Enfin, Draymond Green dispose d’une « player option » à 27.5 millions de dollars pour la saison 2023/24.
Trois situations diverses pas simples à gérer, d’autant que le duo Stephen Curry – Klay Thompson compte déjà pour 88 millions de dollars dans la masse salariale actuelle.
Mais Bob Myers assure que les Warriors veulent tous les garder. « Peut-on tous les garder ? Je ne sais pas. Cela dépend de ce qu’il en sera niveau financier, des demandes et de ce qu’on fera. On n’en est pas encore au point de prendre ces décisions. » Le GM de la franchise ajoute que « certaines de ces décisions peuvent être prises dans les deux prochaines semaines, d’autres dans les sept ou huit prochains mois ».
Personne ne souhaite partir
Le cas Jordan Poole semble être le plus urgent des trois dossiers à traiter. Les Californiens prévoient d’utiliser cette date limite du 17 octobre comme moteur pour parvenir à un accord. Ils s’entretiendront avec le représentant de l’arrière début octobre, après le retour de l’équipe de ses matchs de présaison au Japon. Le GM dit avoir déjà eu des échanges avec les camps de Draymond Green et Andrew Wiggins, mais rien de concret n’en est ressorti.
« Je ne sais pas où ça va aller. Mais je sais qu’ils veulent qu’on se rencontre, et nous aussi. Alors on verra ce que les deux prochaines semaines donneront », poursuit Bob Myers dont la franchise a battu des records niveau dépenses la saison dernière.
Selon ESPN, il s’agissait même de l’équipe la plus dépensière de l’histoire avec environ 346 millions de dollars en salaires et « luxury tax ». Les Warriors dépensent quasiment autant en « luxury tax » qu’en salaires…
Malgré ces incertitudes, Bob Myers termine sur une pointe d’optimisme : « La bonne nouvelle pour nous, c’est que je n’entends personne dire qu’il souhaite partir. Ce serait un problème plus grave s’ils disaient : ‘Je ne veux pas être ici, je m’en vais à la fin de la saison’ ou ‘Transférez-moi’. Je n’entends rien de tout ça. L’objectif est de faire de notre mieux pour trouver une solution. »