Considéré comme un « diesel » par Evan Fournier, Rudy Gobert a une nouvelle fois attendu le « money time » pour sortir le grand jeu. Un gros dunk, des lancers-francs, des rebonds… Le pivot des Wolves a pesé sur la prolongation et la victoire de la France face à l’Italie. Il signe un nouveau gros double-double à 19 points et 14 rebonds à 73% aux tirs, et 75% aux lancers. C’est lui, aussi, qui provoque la sortie pour cinq fautes de Nicolo Melli.
Quand les Italiens menaient de 7 points à deux minutes de la fin, s’est-il vu dans l’avion ? « Pas cette fois » répond-il à Canal+ Sport. « Il y avait -7 à 2min20. Ce n’était pas pareil. Il y avait du temps. »
Mais d’où vient cette capacité à renverser des situations impossibles ? « Je pense que ça vient du cœur, et comme dirait Vincent Collet, du cœur et des c*****s. On se sublime dans ces situations. »
Une chose est certaine, Rudy Gobert n’y voit pas de la chance. C’est qu’il a expliqué en « zone mixte » : « Je ne pense pas vraiment que ce soit de la chance. On avait le contrôle ce soir. Ce soir, une fois de plus, nous n’avons pas abandonné. Nous avons fait les stops quand il le fallait, nous avons mis des paniers quand il le fallait ».
Ce que regrette le pivot, c’est que les Bleus sont forts mentalement quand ils sont en « desperation mode », dos au mur en Français. « Quand on mène de 10, 12 points, on doit être plus agressifs au lieu de se relâcher, et continuer à jouer notre basket. »
Face à la Turquie et l’Italie, les Français ont connu des gros trous d’air. Le prochain pourrait être fatal…