Conférence Est : les meilleures progressions et les gamelles

La saison régulière à peine terminée, c’est désormais l’heure des bilans.

Celui-ci vous montrera l’évolution des 30 franchises par rapport à la saison passée au classement. L’occasion de voir les principales progressions, les bonnes surprises comme Philly, ou les gros trous d’air comme Cleveland, notamment, victime de The Decision de King James, qui comptabilise presque autant de défaites cette année (63) que de victoires la saison dernière (61).

Alors qu’on lit partout que les Celtics 2011 sont moins bien que ceux de 2010, notez qu’ils ont remporté six matches de plus…

Windy City au top

A l’Est, c’est évidemment les Bulls qui réalisent le plus gros écart avec 21 victoires de plus. Pour sa première saison à la tête de la formation de l’Illinois, Tom Thibodeau a parfaitement su intégrer les recrues de l’été pour se doter d’un big 3 digne de ce nom et coiffer tout le monde sur le poteau. Derrière, Philadelphie, qui confirme sa saison exceptionnelle, pointe à la deuxième place avec +14. La performance de la formation de Doug Collins mérite d’être soulignée, car, à la différence des autres leaders de la ligue, les Sixers n’ont pas chamboulé leur effectif à l’intersaison. New York et son trio tout neuf complètent le podium avec un bond de la 11ème à la 6ème place (+13).

Les Nets ont effacé leur triste exercice 2009-2010. La prise de pouvoir de Prokhorov, l’arrivée de D-Will, la nouvelle salle de Brooklyn, autant d’éléments qui rassurent les fans de New Jersey, désormais tournés vers l’avenir (+12).

La franchise d’Indiana aussi continue de progresser et de faire bosser ses jeunes. Les protégés de Larry Bird ont même décroché leur ticket pour les playoffs. L’appétit venant en mangeant, nul doute que les ambitions des jeunes Pacers ne vont faire que croître au fil des années.

Milwaukee et Washington pouvaient-ils mieux faire ?

Au rayon déception, On retrouve Milwaukee, qui malgré un recrutement intéressant (Salmons en fin de saison passée + Magette et Douglas-Roberts) n’a pas confirmé. La faute aux blessures me direz-vous, car si Michael Redd n’a disputé que 10 matchs cette saison, l’axe Jennings-Bogut n’a pas été épargné non plus (36 matchs manqués à eux deux).

La saison de Washington est également une mini surprise. On attendait un peu plus de succès avec l’arrivée du 1er pick John Wall et le retour de JavalE McGee après un été avec la sélection nationale aux championnats du monde. Au final, les Wizards accusent trois revers de plus que l’an passé.

Orlando et ATL, dindons de la farce

On termine par deux équipes qui ont pris en pleine face la montée du niveau au sein de la conférence Est, Atlanta et Orlando. Quelque chose s’est cassée depuis le sweep encaissé par les Hawks en demi-finale de conférence Est l’an passé face à Orlando, et le remplacement de Mike Woodson par Larry Drew n’a pas changé grand-chose. Capables du meilleur comme du pire, les coéquipiers d’Al Horford ont donné l’impression d’une équipe lassée de ne pas arriver à franchir un cap (-7).

A Orlando, l’exercice 10-11 n’aura pas été un long fleuve tranquille. Otis Smith s’est fait son kif’, faire venir Gilbert Arenas et Jason Richardson en Floride, mais la mayonnaise a mis du temps à prendre. A-t-elle d’ailleurs prise depuis ? En tout cas le bilan du Magic cette saison lui a certainement fait prendre conscience de l’exploit réalisé la saison passé en firtant avec les 60 victoires. A l’inverse de la précédente, l’inconstance aura été le maître mot des hommes de SVG cette année.