Au coeur des Finals NBA, Willie Green pourrait quitter les Suns de la plus belle des manières, puisque l’assistant de Monty Williams pourrait gagner le titre avant d’être nommé à La Nouvelle-Orleans.
Il fait en tout cas l’unanimité dans le microcosme de la NBA, et ce, dès sa fin de carrière de joueur aux Clippers. « L’ambiance n’était pas terrible dans le vestiaire. Quelques joueurs ne s’entendaient pas mais tout le monde écoutait Willie (Green) » se rappelle Doc Rivers en évoquant son passage à Los Angeles.
Priorité aux relations humaines
« Il n’était pas le meilleur joueur. Il ne jouait même quasiment pas mais il avait une certaine façon de faire » ajoute l’actuel technicien des Sixers dans des propos relayés par NOLA.
C’est pourquoi, dès son retrait des parquets, son ancien mentor le voulait à ses côtés. « Je lui ai proposé un poste mais il a été assez intelligent pour préférer Golden State. Je pense qu’ils lui ont proposé un meilleur cadre, que ce soit financièrement mais aussi sur d’autres aspects. »
Avant de rejoindre Monty Williams, à qui Doc Rivers prédisait aussi une grande carrière d’entraineur, Willie Green fait le choix d’aller à Golden State pour occuper un rôle de mentor auprès des joueurs. Un choix logique quand on écoute le Doc dresser son portrait. « J’entraine depuis vingt ans et il n’y a que quatre joueurs auxquels j’ai dit : « Si vous voulez passer de l’autre côté de la barrière, vous aurez un travail. » Il a cette qualité rare de vous dire la vérité sans vous blesser. Il n’y a pas beaucoup de gens capables de ça. »
Un frère pour Chris Paul
Et cette qualité se retrouve chez les Suns, où il entretient une relation particulière avec Chris Paul. « Je suis un peu biaisé dans mon jugement. Ce n’est pas seulement un coach, c’est comme un frère pour moi. »
Pour le meneur, la voie de Willie Green est toute tracée et sera comblée de succès. « Je sais qu’il le mérite. C’est la personne la plus humble et la mieux préparée de l’histoire pour faire ce métier. Je n’arrive pas à croire qu’il va entrainer alors que moi je continue à jouer. Mais je suis tellement content pour lui, c’est son heure. »
Et avec la jeunesse aux dents longues de Louisiane, Willie Green pourra mettre en application toutes ses qualités humaines et renforcer les liens avec ses joueurs. C’est justement ce qui était reproché à Stan Van Gundy.