La course au MVP : qui succédera à LeBron James ?

Tous les mardis, la « Course au MVP » vous propose un classement des 5 candidats potentiels au titre de Most Valuable Player 2011.

La saison régulière touche à sa fin et nous vous proposons de découvrir notre Top 5 final pour la saison 2010-11.

Nous vous invitons également à élire votre MVP 2011 et pour ceux qui estiment que la NBA ne donne pas assez la parole aux fans, une petite surprise vous attend à la fin de cet article.

1. Derrick Rose

Sur cette saison, le meneur des Bulls est probablement celui qui se rapproche le plus de l’image qu’on se fait d’un MVP.

Chaque soir, Derrick Rose a laissé ses tripes sur le terrain. Compétiteur acharné, il nous a prouvé à plusieurs reprises qu’il pouvait aussi être clutch et malgré les nombreuses absences de Boozer et Noah, ses performances ont permis aux Bulls de se hisser en tête de la conférence Est pour la première fois depuis 1998. Statistiquement, il est le seul joueur de la ligue à figurer dans les 10 meilleurs marqueurs et passeurs de la ligue.

Que ce soit par ses points et (ou) ses passes, il a participé à 43% des paniers inscrits par les Bulls cette saison et se place numéro 1 dans cette catégorie.

Premier meneur de l’Histoire depuis Oscar Robertson à cumuler 2 000 pts (il ne lui manque que 15 pts), 300 rbds et 600 pds sur une saison, Rose est bien parti pour devenir, à 22 ans seulement, le plus jeune MVP de l’histoire depuis Wes Unseld en 1969.

2. LeBron James

James a certainement prouvé cette saison qu’il était le meilleur joueur de la ligue. Certes, le triple double de moyenne annoncé n’a pas eu lieu mais tout de même, tourner à près de 26pts, 7rbds et 7pds quand on joue aux côtés de Dwyane Wade et Chris Bosh, c’est très fort. Comme si cela ne suffisait pas, il devrait également rester le maître du PER (évaluation) pour la quatrième année consécutive.

Pour une première saison et malgré les moments de doutes, le Heat s’en est plutôt pas mal sorti. On serait même tenté d’écrire que LBJ est parvenu en quelques mois à effacer les ravages causés par « The Decision » et ses quelques sorties maladroites mais nous ne sommes pas dans la tête des 120 votants.

Quoi qu’il en soit, sur le plan strictement sportif, il n’y a pas grand-chose à lui reprocher. LeBron est tout simplement tombé sur un Derrick Rose exceptionnel.

3. Dwight Howard

Une petite poignée de journalistes peu convaincus par les campagnes de Rose et James ont déjà fait part de leur intention de voter pour D12 et il y a de fortes chances pour qu’il finisse devant James au moment du vote final. Toutefois, de notre point de vue, Howard nous semble mériter cette troisième place. Pas plus, pas moins. Il réalise de loin sa meilleure saison au niveau scoring et n’est pas loin de faire de même aux rebonds (14.1 prises contre 14.2 en 2007-08). De plus, il a démontré cette année qu’il pouvait aussi se comporter en leader.

Malheureusement, le bilan du Magic est vraiment trop moyen pour envisager Howard avec le trophée Maurice Podoloff. Son équipe va terminer à la quatrième place de la conférence Est et il faut bien avouer que le Magic impressionne beaucoup moins que l’an passé.

Malgré ses progrès flagrants en attaque et sa défense toujours aussi précieuse, Howard n’a pas les moyens de venir chatouiller les deux candidats précédents.

4. Kevin Durant

La candidature de KD au titre de MVP 2011 est à l’image de sa saison, c’est-à-dire en dents de scie. Comparées à la saison dernière, la plupart de ses statistiques sont en baisses mais elles ne sont pas moins bonnes pour autant puisqu’il est en passe de remporter son deuxième titre de meilleur scoreur consécutif (à seulement 22 ans).

Bien qu’il soit passé par quelques moments délicats, Kevin Durant nous a gratifiés de quelques coups d’éclats dignes d’un MVP mais Oklahoma n’est plus la « surprise » de l’année. On attendait que le Thunder confirme cette saison les espoirs placés en lui et c’est exactement ce qu’il a fait.

Cependant, une quatrième place de la ligue (pour l’instant…) est devenue insuffisante pour imaginer sérieusement un Kevin Durant MVP. D’autant plus qu’il doit désormais partager l’affiche avec un certain Russell Westbrook, particulièrement en vue cette saison.

5. Kobe Bryant

A 32 ans, Kobe a peut-être encore toutes ses dents mais en revanche, ses doigts et chevilles ont sacrément morflés. Pourtant, la star des Lakers n’a pas manqué un seul match cette saison et bien que ce ne soit pas la meilleure année de sa carrière, Bryant nous prouve soir après soir qu’il en a encore sous le capot.

Véritable guerrier ou grand malade, Kobe a encore fait du Kobe cette année et même s’il peut parfois passer au travers, il reste l’un des meilleurs joueurs que la NBA ait connu et un formidable compétiteur capable d’élever son niveau de jeu comme seuls les MVP savent le faire.

Cependant, un titre de MVP récompense une seule et unique saison. Pour une carrière, cela s’appelle le Hall Of Fame.

Mentions

– Dirk Nowitzki : Malgré un départ canon, sa candidature a été sérieusement entachée par deux blessures qui l’ont empêché de maintenir un niveau de MVP.

– Dwyane Wade : Après un début de saison difficile, Dwyane Wade est petit à petit monté en puissance jusqu’à retrouver son niveau d’antan. Un peu tard pour un titre de MVP. Surtout quand l’un de vos coéquipiers se nomme LeBron James.

– Tony Parker : Malheureusement pour TP, terminer meilleur marqueur (ex-æquo) et passeur de la meilleure équipes de la NBA ne suffira pas à faire oublier la rude concurrence mais notre frenchy méritait bien un petit clin d’œil.

A vous de jouer

Evidemment, la course au MVP ne pouvait pas s’achever sans laisser la parole à ses fidèles lecteurs et nous allons donc vous mettre une dernière fois à contribution en vous proposant de voter pour votre MVP 2011.

N’oubliez pas également de voter pour votre top 5 à cette adresse puisque cette année encore, la NBA a décidé d’ouvrir le vote aux fans.

Pour rappel, tous les votes seront comptabilisés et réunis sous la forme d’une seule voix qui viendra s’ajouter à celles des 120 journalistes désignés.

Certes, ce n’est pas énorme, mais c’est toujours mieux que rien.

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