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Preview Playoffs 2021 | Utah (1) – L.A. Clippers (4)

NBA – Revenus de l’enfer face aux Mavericks au premier tour, les Clippers croisent cette fois-ci le fer avec le Jazz, titulaire du meilleur bilan de la ligue en saison régulière et victorieux des Grizzlies.

Logique respectée à l’Ouest, avec notamment l’affiche entre le Jazz et les Clippers en demi-finale de conférence, en opposition à celle entre les Suns et les Nuggets. Têtes de série numéro 1 et numéro 4, Utah et Los Angeles ont connu des fortunes diverses au premier tour et cet affrontement risque bien de sentir la poudre. Avec Nicolas Batum et Rudy Gobert comme « arbitres » de cette série.

D’un côté, le Jazz l’a emporté sans trop trembler face aux Grizzlies (4-1), après s’être pourtant incliné dans le Game 1. Mais le retour en fanfare de Donovan Mitchell à partir du Game 2, couplé à l’efficacité du collectif de la franchise de Salt Lake City (cinq autres joueurs à minimum 10 points de moyenne), a permis aux hommes de Quin Snyder d’inverser la tendance sur la durée. En dépit des débuts remarqués de Ja Morant et Dillon Brooks en playoffs, ou de la polémique impliquant plusieurs spectateurs de la Vivint Arena.

En face, les Clippers se dressent quant à eux devant la meilleure équipe de la ligue en saison régulière, non sans avoir bataillé au premier tour. Menés 0-2, puis 2-3, les joueurs de Los Angeles sont finalement parvenus à vaincre les Mavericks d’un sensationnel Luka Doncic au Game 7. Le déclic psychologique dont avaient besoin les Californiens pour enfin franchir le stade des demi-finales de conférence, en plus de 50 ans d’existence ? Une nécessité pour les coéquipiers de Kawhi Leonard et Paul George, éliminés sans gloire de la « bulle » d’Orlando en 2020.

PRÉSENTATION DU JAZZ

Le cinq de départ : M. Conley, D. Mitchell, B. Bogdanovic, R. O’Neale, R. Gobert.
Le banc : J. Clarkson, J. Ingles, G. Niang, D. Favors.
Le coach : Q. Snyder.

Au complet cette année, après avoir dû composer sans Bojan Bogdanovic dans la « bulle » d’Orlando, le Jazz de Quin Snyder n’a d’yeux que pour une participation aux Finals, après avoir dominé la saison régulière puis les Grizzlies au premier tour. Mais avant d’y arriver, il faudra que Utah puisse compter sur la présence de Mike Conley, touché aux ischio-jambiers et pas encore certain d’être en tenue pour le début de cette demi-finale de conférence. Sans le meneur All-Star, c’est le vaillant Joe Ingles qui intégrerait sans doute le cinq de départ des Mormons, affaiblissant du même coup la « second-unit » de la franchise de Salt Lake City.

POINTS FORTS

Une attaque de feu, à 3-points notamment. À l’instar des Warriors, des Rockets ou des Cavaliers de la grande époque, le Jazz s’est imposé cette année parmi les meilleures équipes de la ligue, grâce à une domination offensive sans faille. En s’appuyant, notamment, sur une réussite insolente derrière l’arc. Que ce soit en saison régulière ou en playoffs, Utah a fait parler la poudre à 3-points, tant en volume qu’en efficacité, avec quasiment tous ses joueurs capables de dégainer de loin. Gare, cependant, à ne pas trop dépendre de cette adresse extérieure, pour ne pas manquer de variété dans le jeu.

Un collectif aussi dense que productif. Fort d’un cinq de départ particulièrement talentueux et complet, le Jazz peut également compter sur un banc fourni et efficace. Pour soulager les Donovan Mitchell, Rudy Gobert, Mike Conley, Bojan Bogdanovic et Royce O’Neale, Quin Snyder peut ainsi faire appel à Jordan Clarkson, Joe Ingles, Georges Niang ou encore Derrick Favors. Une rotation de neuf joueurs aux allures de rouleau compresseur et en mesure de créer des différences à n’importe quel moment d’une rencontre.

POINTS FAIBLES

La défense sur le « pick-and-roll ». Dominateur tout au long de la saison régulière, le Jazz ne dispose pas de véritable point faible cette année. Sauf qu’en playoffs, les Mormons ont par le passé éprouvé quelques difficultés lorsqu’il leur a fallu défendre sur le « pick-and-roll ». Souvent ciblé par les attaquants adverses dans ce genre de situation, Rudy Gobert risque de l’être une nouvelle fois contre les Clippers, qui possèdent les joueurs pour gêner le Français et le sortir de la raquette, puis de son match. Quin Snyder devra-t-il recourir au « small-ball » pour garder la main dans cette série ?

L’absence de véritable superstar ? Si, comme vu un peu plus haut, le Jazz peut s’appuyer sur un collectif de gala, rien ne dit pour autant que cette force de frappe collective lui permettra d’aller loin en playoffs. On le sait : les superstars sont plus que jamais sollicitées et essentielles à ce stade de la compétition. Et si Donovan Mitchell semble prêt à occuper ce rôle pour sa franchise, a-t-il véritablement les épaules pour y arriver, à 24 ans ? Face à Kawhi Leonard (voire Paul George), Utah pourrait ainsi souffrir de son manque de joueur de calibre « Top 10 NBA », toujours utile pour prendre un match à son compte.

PRÉSENTATION DES CLIPPERS

Le cinq de départ : R. Jackson, P. George, K. Leonard, M. Morris, I. Zubac.
Le banc : R. Rondo, P. Beverley, L. Kennard, T. Mann, N. Batum, S. Ibaka, D. Cousins.
Le coach : T. Lue.

Tyronn Lue a longtemps bricolé cette saison et, finalement, c’est avec Reggie Jackson et Ivica Zubac que les Clippers ont trouvé un bel équilibre. Bien sûr, les blessures de Patrick Beverley et Serge Ibaka ont facilité la tâche du coach californien, mais celui-ci a su entourer comme il faut son duo All-Star, Kawhi Leonard – Paul George. Reposant sur un vrai collectif, autour de sa paire phare, Los Angeles n’a peut-être jamais été aussi bien armé et en mesure d’atteindre une finale de conférence. Si ce n’est mieux.

POINTS FORTS

Kawhi Leonard. Avec ses 32.1 points, 7.9 rebonds, 4.6 passes et 2.3 interceptions de moyenne face aux Mavericks (à 61% aux tirs !), « The Claw » a livré un premier tour XXL, entraînant tous les Clippers dans son sillage pour franchir l’obstacle texan. En contrôle en saison régulière, Kawhi Leonard appuie généralement sur l’accélérateur, une fois l’heure des playoffs arrivée. Épaulé en prime par un Paul George désormais bien à l’aise avec son statut de lieutenant de luxe, le double MVP des Finals est certainement l’arme de NBA ultime, des deux côtés du parquet. Tout simplement.

Des « role players » efficaces. En relais du duo Kawhi Leonard – Paul George, les Clippers peuvent compter cette année sur un « supporting-cast » de qualité. Contre les Mavericks, on a ainsi vu les seconds couteaux californiens montrer les dents au meilleur moment : lors du Game 7. De Marcus Morris à Nicolas Batum, en passant par Reggie Jackson, Rajon Rondo, Terance Mann, Patrick Beverley, Luke Kennard ou encore DeMarcus Cousins (voire Serge Ibaka, une fois rétabli), Tyronn Lue dispose clairement d’une belle profondeur de banc, qui lui offre la possibilité de procéder à des ajustements tactiques, au besoin.

POINTS FAIBLES

Une fragilité mentale toujours problématique ? Historiquement, les Clippers n’ont jamais réussi à atteindre la moindre finale de conférence, en plus de 50 ans d’existence. Que ce soit en 2006, 2014, 2015 ou 2020, la franchise de Los Angeles aurait pu franchir cet obstacle, mais il lui a constamment manqué une ou deux victoires pour passer au tour suivant. Alors oui, Mike Dunleavy Sr. et Doc Rivers ne sont plus là, tandis que Tyronn Lue est arrivé sur le banc et que l’effectif a évolué, mais le poids de l’histoire peut encore trotter dans la tête des Californiens. À moins que la série face aux Mavericks n’ait changé la donne.

La défense sur « pick-and-roll ». Comme le Jazz, les Clippers possèdent une défense capable d’étouffer n’importe lequel de ses adversaires sur plusieurs séquences de rang. Sauf que la franchise californienne a souvent souffert cette saison quand elle a dû défendre le « pick-and-roll ». Ciblant les pivots adverses, Luka Doncic s’était par exemple délecté de cette faiblesse au premier tour, obligeant Tyronn Lue à s’adapter en conséquence, par du « small-ball ». Avec Mike Conley, Donovan Mitchell, Joe Ingles, Rudy Gobert ou Derrick Favors, Utah a également les armes pour faire mal à Los Angeles dans cette série. Surtout sans Serge Ibaka.

CLÉS DE LA SÉRIE

La défense sur Kawhi Leonard. Étincelant au premier tour, « The Claw » sait se sublimer en playoffs où il reste, dans l’ombre, l’un des joueurs les plus efficaces et décisifs à ce stade de la compétition. Une aubaine pour les Clippers, qui auront besoin d’un Kawhi Leonard tout aussi rayonnant pour éliminer le Jazz en demi-finale de conférence. Bonne nouvelle pour les Californiens : Utah ne semble pas avoir de véritable « Leonard-stopper » dans ses rangs. C’est donc collectivement que les hommes de Quin Snyder tenteront de limiter au mieux Kawhi Leonard. Sans oublier celui de Paul George, et consorts.

L’impact de Rudy Gobert. Sur le papier, le Jazz a une vraie carte à jouer dans la peinture, avec une paire Rudy Gobert – Derrick Favors capable de faire du grabuge dans une raquette des Clippers en perte de confiance. Sauf que les Californiens ont démontré face aux Mavericks qu’ils pouvaient mettre à mal les intérieurs de grande taille, grâce à leur « small-ball », en ciblant le pivot adverse. Bis repetita contre Rudy Gobert ? Le Français ayant souvent éprouvé des difficultés en playoffs, lorsque ses adversaires se sont mis à exploiter son manque de mobilité. Ce qui a eu le mérite de limiter son impact dans les moments chauds.

La réussite à 3-points. Jazz et Clippers font partie des meilleures équipes de la ligue derrière l’arc, Utah étant la plus prolifique de toutes, avec près de 17 réussites primées de moyenne en saison régulière et en playoffs, tandis que Los Angeles est la plus adroite de toutes, avec 41% de réussite à 3-points en saison régulière (contre « seulement » 37% en playoffs). Compte tenu de la qualité de shoot de chacune des deux formations, celle qui parviendra à mieux contenir l’autre dans ce domaine prendra un véritable ascendant sur son adversaire.

SAISON RÉGULIÈRE

1er janvier : Utah – Los Angeles (106-100)
17 février : Los Angeles – Utah (96-114)
19 février : Los Angeles – Utah (116-112)

VERDICT

En l’état, cet affrontement entre le Jazz et les Clippers semble plus serré qu’il n’y paraît. Même plus reposé, Utah va très probablement être poussé dans ses retranchements par une équipe de Los Angeles emmenée par un Kawhi Leonard en mission et parvenue à renverser une situation mal embarquée au premier tour. Rappelons que les Clippers ont gagné tous leurs matches à l’extérieur, et que sur leur lancée, ils peuvent profiter du repos, et donc du relâchement du Jazz, pour prendre la première manche.

C’est aussi peut-être le talent sur le jeu en isolation de Kawhi Leonard, conjugué à celui de Paul George, qui pourrait permettre aux Clippers de prendre le meilleur sur le Jazz et, donc, de déjouer les pronostics. Autour de leurs deux All-Stars, les Californiens ont clairement les armes pour embêter les Mormons —suspendus à l’état de santé de Mike Conley— et répondre à la force de frappe collective de ces derniers, sur la durée. La bataille du banc sera aussi primordiale pour déterminer le vainqueur de cette série, tout comme la réussite à 3-points.

Autre paramètre à prendre en compte : le rôle de Rudy Gobert. Les Clippers ont piégé les Mavericks avec Nicolas Batum au poste 5, face à une paire Marjanovic-Porzingis devenue inutile. C’est sous les panneaux que le Jazz peut faire mal, mais c’est aussi sous les panneaux que les Clippers peuvent perturber le Jazz.

A l’arrivée, le Jazz, sûr de sa force, apparaît comme le favori, mais les Clippers semblent avoir les armes pour s’adapter d’un match à l’autre avec une rotation qui mise sur la polyvalence. Résultat, la rédaction est partagée avec plusieurs journalistes qui misent sur un succès 4-2 des Clippers, et d’autres qui parient plutôt sur Utah.

Les Lakers éliminés, c’est véritablement l’année ou jamais pour les Clippers d’atteindre les Finals. À eux de ne pas gâcher leur chance en venant pour commencer à bout du Jazz, même sans l’avantage du terrain. Un avantage du terrain sans doute décisif si la série se prolonge…

Utah 4-3

CALENDRIER

Game 1 : à Salt Lake City, mardi 8 juin (04h00, dans la nuit de mardi à mercredi en France)
Game 2 : à Salt Lake City, jeudi 10 juin (04h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 3 : à Los Angeles, samedi 12 juin (02h30, dans la nuit de samedi à dimanche en France)
Game 4 : à Los Angeles, lundi 14 juin (04h00, dans la nuit de lundi à mardi en France)
Game 5* : à Salt Lake City, mercredi 16 juin (à déterminer)
Game 6* : à Los Angeles, vendredi 18 juin (à déterminer)
Game 7* : à Salt Lake City, dimanche 20 juin (à déterminer)

* Si nécessaire.

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