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« March Madness » 2021 : tout ce qu’il faut savoir du tournoi NCAA

Le tournoi final de la NCAA commence ce jeudi avec les quatre rencontres du « play-in ». Basket USA vous propose une présentation complète de l’événement majeur de ce mois de mars.

Après une saison sans conclusion l’année dernière, la « March Madness » va bel et bien avoir lieu à partir de cette nuit. Tous les matchs, qui vont se dérouler ces trois prochaines semaines, auront lieu dans la région d’Indianapolis, dans six salles différentes de la ville et sa banlieue.

Marquée par la domination sans partage de Gonzaga, mais aussi d’énormes performances individuelles comme celles de Luka Garza et Cade Cunningham, pour ne citer qu’eux, cette saison de basket universitaire devrait se terminer en apothéose. Malgré l’absence de public dans les salles, l’enjeu, et l’attente qui a précédé, devraient suffire à combler les fans.

LES FAVORIS

Gonzaga (26 victoires – 0 défaite)

Comment pourrait-il en être autrement ? Invaincus, de nouveau champions de leur conférence, les Zags de Coach Few ont écrabouillé la concurrence cette saison avec une moyenne de 23 points d’écart, un fossé !

Meilleure attaque du pays à 92.1 points de moyenne (loin devant le 2e, Colgate à 86.3 points), Gonzaga a également une des meilleures défenses de la nation avec moins de 70 points encaissés par match (69.1). Comme le dit un observateur averti resté anonyme, qui fait partie de la majorité qui voit les Bulldogs aller au bout : « Les Zags ont la meilleure attaque, deux lottery picks, de multiples options au poste de meneur et suffisamment de force offensive pour survivre une soirée sans d’un de leurs joueurs majeurs. C’est une formule plutôt intéressante pour le tournoi. » Dans leur région, les Zags auront peut-être à affronter le Iowa de Luka Garza, un adversaire qu’ils ont déjà battu (de 11 points, début décembre dernier) et Virginia, les tenants du titre. Ce qui est sûr, c’est que les Zags sont l’équipe à abattre à Indianapolis…

Illinois (23 victoires – 6 défaites)

Sacré champion de la Big Ten, en battant coup sur coup Rutgers, Iowa puis Ohio State en finale (et en prolongation), Illinois a confirmé sa fin de saison en boulet de canon avec 14 victoires sur ses 15 matchs sur ces deux derniers mois, dont trois en prolongation, ce qui est bon signe pour le tournoi final.

Parmi les meilleures attaques mais aussi les meilleures défenses du pays, les Fightin Illini disposent surtout de deux joueurs au-dessus du lot dans leur catégorie : Ayo Dosunmu à l’extérieur, et Kofi Cockburn à l’intérieur. Arme fatale dans la peinture avec sa puissance sans rival, Cockburn devient d’autant plus dangereux quand Dosunmu (et son masque noir protecteur) est dans un bon soir, étant considéré comme un des meilleurs finisseurs de NCAA.

Coach Underwood a adapté sa philosophie défensive pour coller aux forces de ses joueurs et ça marche du tonnerre. Avec leur « vengeur masqué » et leur « Hulk », Illinois pourrait faire très mal sachant qu’il y a encore du monde derrière avec Adam Miller le shooteur, Andre Curbelo la révélation et Trent Frazier le facteur X du lot.

Baylor (22 victoires – 2 défaites)

Fort d’un début de saison tout feu tout flamme (17 victoires en 17 matchs), derrière Jared Butler (17 points, 5 passes) et Davion Mitchell (14 points, 5 passes) qui ont franchi un nouveau cap dans leur carrière respective, Baylor a décroché son statut de tête de série n°1 pour la première fois de son histoire.

Néanmoins, battu par Oklahoma State en demie du tournoi de la Big 12, Baylor a fini sa saison sur un faux-rythme, après une pause imposée pour raisons sanitaires. Depuis leur retour à l’action, ils en sont à 5 victoires et 2 défaites, et ce, avec des victoires peu convaincantes (trois intervenant à 6 points d’écart ou moins). Portés par leur trio d’arrières, Butler, Mitchell et MaCio Teague (16 points, 4 rebonds), les Bears ont longtemps semé la terreur par leur activité défensive suffocante pour leurs adversaires.

Mais ils ont baissé d’intensité en fin de saison, et leur point faible à l’intérieur risque fort de leur jouer des tours, que ce soit face à North Carolina (Bacot, Brooks, Sharpe), Purdue (Trevion Williams) ou Illinois (Kofi Cockburn)…

Michigan (20 victoires – 4 défaites)

Un peu comme Baylor, Michigan n’est pas sur la meilleure dynamique possible à ce moment de la saison. Ayant perdu leur ailier senior, Isaiah Livers (sans lequel leur bilan cette saison est de 6 victoires pour autant de défaites), les Wolverines ont terminé la saison par trois défaites en cinq matchs, dont un revers lourd face à Illinois, et un autre face à Ohio State dans le tournoi de la Big East. Tête de série n°1, pour la première fois depuis 1993, Michigan est le n°1 le plus faible du tournoi, selon Five Thirty Eight, dans la plus faible région du tournoi.

Les joueurs de Juwan Howard auront fort à faire pour parvenir au Final Four, avec LSU qui pourra faire un coup face à eux, mais aussi Texas (n°3), Florida State (n°4) et Colorado (n°5) qui pourraient bien saisir la balle au bond.

LES OUTSIDERS

Alabama (24 victoires – 6 défaites)

Choisi par Jay Bilas d’ESPN pour sortir victorieux de la région Est, Alabama est une tête de série n°2 mais qui aurait très bien pu être n°1 bis. Grands, athlétiques et agressifs défensivement, le Crimson Tide possède un bilan tout à fait impressionnant cette saison, un bilan que les joueurs ont conclu avec le titre de la SEC en battant LSU sur le fil (80-79). Menée par des joueurs sophomores ou senior, comme Herbert Jones (11 points, 6 rebonds, 3 passes) qui fait un peu de tout sur un terrain, Alabama est une équipe très équilibrée, qui cherchent des points près du cercle, ou alors carrément aux lancers, mais qui peuvent aussi frapper derrière l’arc avec 11 3-points réussis par match. À ce petit jeu, Jaden Shackelford (14 points) le sophomore est le meilleur atout pour Alabama qui pourrait potentiellement croiser la route de Connecticut ou Maryland au deuxième tour.

Iowa (21 victoires – 8 défaites)

Avec Luka Garza au centre de leur dispositif, les Hawkeyes ont encore réussi une grande saison avec 21 victoires en 29 matchs. Impossible à décamper malgré les prises à deux ou les défenses agressives, Garza (24 points, 9 rebonds, 2 contres) est le point de fixation idéal pour Iowa qui peut également compter sur un autre talent supérieur, avec le junior Joe Wieskamp (15 points, 6 rebonds), qui a progressé durant ses trois saisons sur le campus d’Iowa City. Jordan Bohannon est le sniper attitré du groupe, tout simplement recordman du nombre de 3-points réussis (et de passes) dans l’histoire de sa fac. Pratiquant un basket offensif léché, Iowa sera une des équipes à suivre dans la région Ouest, avec de solides embûches en chemin (Oregon, USC). Avec une revanche (et un « upset ») en vue face à Gonzaga pour le Elite Eight ?

Virginia (18 victoires – 6 défaites)

Privés du tournoi de l’ACC à cause d’un cas positif de Covid au sein de leur équipe, les champions en titre ont été stoppés net après une fin de saison définitivement compliquée, marquée par trois défaites de suite (dont une déculottée à -21 face à Florida State) et 3 victoires de rang par la suite.

Les Cavaliers de Virginie sont plus portés vers l’attaque que la défense, avec leur « frontcourt » composé de Jay Huff (13 points, 7 rebonds), Sam Hauser (16 points, 7 rebonds) et Trey Murphy III (11 points), tous trois au-dessus des 40% à 3-points. Avec un beau jeu collectif, mais qui est friable, Virginia devra faire attention d’entrée de jeu face à Ohio et son petit prodige, Jason Preston. Plus d’un spécialiste les voit chuter dès le premier tour…

Houston (24 victoires – 3 défaites)

Tête de série n°5 dans le tournoi, Houston est pour le coup mieux classé que Michigan, tête de série n°1 selon Five Thirty Eight. Monstrueux au rebond offensif, meilleurs du pays avec des joueurs athlétiques à tous les postes, les Couguars ont tout simplement réussi leur meilleure saison depuis les mythiques « Phi Slama Jama » de Clyde Drexler et Hakeem Olajuwon au début des années 1980.

Avec Coach Kelvin Sampson qui ne jure que par sa trinité : défense, rebond, pas de balle perdue, Houston fait partie du gratin de la NCAA avec la 9e meilleure attaque et 5e meilleure défense. En Quentin Grimes (18 points, 6 rebonds, 2 passes) leur arrière junior (passé par Kansas auparavant), ils disposent pour le coup d’un talent NBA, qui shoote à 41% derrière l’arc. Leur talon d’Achille ? Leur adresse à mi-distance. Face à des défenses qui font bloc, dans un soir sans, Houston peut facilement disparaître du tournoi.

Trois « State » : Florida State, Oklahoma State, Ohio State

Sans véritable star, si ce n’est le bondissant prospect Scottie Barnes, Florida State sera, encore et toujours, une équipe à surveiller comme le lait sur le feu. Prônant les changements défensifs sur chaque poste, Coach Leonard Hamilton fait pleinement usage des qualités athlétiques de ses Seminoles qui pourraient bien venir perturber la hiérarchie dans la « faible » région Est.

À l’inverse, Oklahoma State dispose d’un joueur star en Cade Cunningham et c’est par lui que viendra forcément le salut. Utilisé non seulement comme « go-to-guy » en attaque, Cunningham est également le « setup guy » des Cowboys, en cela que c’est lui qui crée l’essentiel du jeu pour ses coéquipiers. Mal classée au moment du Selection Sunday, OK State ira aussi loin que son prospect NBA pourra la porter.

Enfin, et si Michigan State pourrait s’inviter chez ces « State » qui peuvent créer des surprises, Ohio State semble encore plus légitime dans ce rôle de poil à gratter. Tête de série n°2, les Buckeyes manquent certes de taille à l’intérieur mais ils compensent par leur polyvalence, incarnée par leur intérieur qui s’écarte, EJ Lidell (16 points, 6 rebonds, 2 passes).

LES DIX JOUEURS A SUIVRE

Cade Cunningham (Oklahoma State : 20 points, 6 rebonds, 4 passes)

Favori pour être le n°1 de la prochaine Draft, Cade Cunningham a confirmé toutes ses qualités de leader et de créateur de jeu toute la saison durant avec les Cowboys. Auteur de performances marquantes, comme ses 40 points (plus 11 rebonds) dans le derby face à Oklahoma (une victoire en prolongation), ou 25 points, 8 rebonds et 5 passes pour faire chuter le leader Baylor en demie du tournoi final, il est bel et bien le « total package », un arrière – meneur capable de scorer, de passer, de créer mais aussi de défendre.

Evan Mobley (USC : 17 points, 9 rebonds, 3 contres, 2 passes)

Nommé « Joueur de l’année », « Freshman de l’année » et même « Meilleur défenseur de l’année » dans la Pac-12, Evan Mobley a fait une razzia dans sa conférence. Immense tour de contrôle dans la raquette en défense, il n’en est pas moins mobile et polyvalent en attaque, avec la possibilité de rentrer le petit tir extérieur en pick & pop comme de prendre l’initiative et partir en dribble du haut de ses 2m13. Excellent à 26 points, 9 rebonds, 5 contres pour vaincre Utah en quart du tournoi final, au bout de deux prolongations, Evan Mobley a remis le couvert avec les mêmes stats face à Colorado en demi mais ses Trojans ont dû s’avouer vaincus…

Jalen Suggs (Gonzaga : 14 points, 5 rebonds, 4 passes)

On aurait très bien pu mettre le shooteur en série Corey Kispert ou la force tranquille de l’intérieur Drew Timme, voire notre meneur frenchy Joël Ayayi, à sa place, mais Jalen Suggs prend le spot réservé aux invincibles Zags. Plus gros prospect de la fac de Gonzaga depuis un bon moment, il est le joueur clutch des Bulldogs cette saison, avec Kispert. Sa capacité à aller percuter comme de se jeter au sol et se battre comme un beau diable en défense en font clairement la star de la meilleure équipe de la saison. Dur au mal depuis ses débuts remarqués sur les terrains de football américain, Jalen Suggs est un gagnant avant tout. Pourra-t-il offrir à Gonzaga le tout premier titre de son histoire ?

Ayo Dosunmu (Illinois : 21 points, 6 rebonds, 5 passes)

Contraint de jouer avec une protection sur son nez cassé, Ayo Dosunmu est le vengeur masqué de l’Illinois. Il est surtout l’homme providentiel de son équipe avec des tirs décisifs rentrés face à Ohio, Indiana, Nebraska, Northwestern et Ohio State. À 21 points, 6 rebonds et 5 passes de moyenne, et deux triple-double au mois de février, il fait finalement mieux que Cunningham et Suggs, ses rivaux sur les postes arrières. La différence, c’est que Dosunmu est dans sa troisième année à la fac. Nommé meilleur joueur de l’année par USA Today, Ayo Dosunmu est un attaquant complet qui fait surtout son beurre sur le pick & roll, avec son agressivité vers le cercle et une grosse palettes de finitions. Avec le « Shaq » jamaïcain, Kofi Cockburn, à ses côtés, il espère bien emmener Illinois le plus loin possible.

Jared Butler (Baylor : 17 points, 5 passes, 3 rebonds, 2 interceptions)

Déjà nommé dans le troisième meilleur cinq la saison passée, Jared Butler a encore fait mieux cette année, terminant pour le coup dans le premier cinq. Passé de 16 points, 3 passes dont 38% à 3-points la saison passée, à 17 points, 5 passes et 43% à 3-points, l’arrière junior de Baylor a bien fait de rester plus longtemps à la fac pour travailler son jeu. Peste en défense avec 2 interceptions en moyenne, il a fait partie du meilleur cinq défensif de la Big 12, aux côtés de ses coéquipiers Davion Mitchell et Mark Vital.

Vaincus par Texas lors du tournoi de leur conférence justement, Butler et ses copains seront revanchards pour le tournoi final, bien décidés à effacer cet affront et confirmer leur superbe bilan de saison régulière (22 victoires en 24 matchs).

Luka Garza (Iowa : 24 points, 9 rebonds, 2 contres, 2 passes)

Sans parler de son possible niveau de jeu à l’étage supérieur, en NBA, Luka Garza reste une force en NCAA, mieux, un incontournable comme en atteste son maillot 55 déjà retiré à Iowa.

Meilleur scoreur de l’histoire de sa fac d’Iowa et troisième plus gros scoreur du pays cette saison, à 24 points de moyenne, Luka Garza est un intérieur à l’ancienne, qu’on a du mal à faire bouger de la raquette et qui a des fondamentaux très sains dos au cercle. Avec 71% de réussite au cercle, il est certes un pivot qui peut s’imposer dans la peinture, mais il peut aussi sanctionner les défenses trop laxistes derrière l’arc, avec 41% à 3-points. Assez lourd, voire pataud, pourra-t-il enchaîner les performances et les duels physiques de la « March Madness » ? On sait en tout cas qu’il donnera tout pour son « alma mater » après quatre ans de bons et loyaux services…

Hunter Dickinson (Michigan : 14 points, 8 rebonds, 1 contre)

Comme Luka Garza, Hunter Dickinson est lui aussi une anomalie par les temps qui courent. Pivot de 2m18 et 116kg, il ne va pas vous souffler par sa rapidité ou son explosivité, loin de là, mais au contraire par sa puissance au sol et des mouvements tout en férocité près du cercle.

Avec sa papatte gauche, le pivot freshman de Michigan peut également chatouiller le nylon dans le petit périmètre même si Coach Howard préfère le voir écraser ses adversaires avec sa puissance dos au panier. Dominateur avec DeMatha au lycée, Hunter Dickinson a parfaitement passé le cap de la NCAA pour sa première saison et s’il y aura probablement quelques moments d’appréhension au tournoi final, le gentil géant des Wolverines sera clairement l’argument n°1 de son équipe pour aller loin… et pourquoi pas venger son coach, défait à deux reprises en finale NCAA, avec le même maillot de Michigan ?

Scottie Barnes (Florida State : 11 points, 4 rebonds, 4 passes)

Âgé de 19 ans, beau spécimen de 2m06 pour 103kg, Scottie Barnes est la nouvelle pépite qui sort tout droit (du banc) de Florida State. Comme Malik Beasley (2016), Dwyane Bacon, Jonathan Isaac (2017) ou encore Devin Vassell et Patrick Williams l’année passée, il fait partie de ces joueurs ultra-talentueux qui sont préparés à la Grande Ligue par le légendaire entraîneur Leonard Hamilton (en place à FSU depuis 2002). Classé n°7 du Top 100 ESPN, Scottie Barnes est avant tout un phénomène athlétique qui cause de sacré dégâts dès qu’il y a du jeu de relance et quelques espaces à avaler. Avec son immense envergure mesurée à 2m21, il se coltine régulièrement des tâches défensives compliquées face aux meneurs ou aux plus gros scoreurs adverses, et il devrait logiquement hériter d’Isaiah Miller au premier tour face à UNC Greensboro d’ailleurs. Ancien de Montverde (avec Cunningham), Scottie Barnes a surtout bien progressé dans son activité sans ballon, trouvant d’autres moyens (que le shoot) pour se servir de ses attributs physiques hors-normes.

James Bouknight (UConn : 19 points, 6 rebonds, 2 passes)

C’est l’un des joueurs les plus spectaculaires de NCAA cette saison. Dans le style d’un Isaïa Cordinier pour les fans de basket tricolore, James Bouknight est un planeur qui peut placer des accélérations foudroyantes avant de décoller tel un félin vers le cercle.

Mais l’arrière sophomore de Connecticut est surtout un sacré scoreur en série, un « micro-ondes » comme on dit là-bas. Capable d’une sortie à 40 points cette saison face à Creighton (sur 74 points marqués par son équipe, défaite en prolongation), Bouknight peut prendre feu à chaque instant. Déçu de sa prestation (14 points à 4/14 aux tirs) en demie du tournoi de la Big East, encore une défaite face à Creighton, Bouknight veut se rattraper lors du tournoi final. Ayant souffert de crampes dans tout le corps durant le quart face à DePaul, Bouknight sait qu’il va devoir bien s’hydrater si les Huskies veulent voyager en mars.

Keon Johnson (Tennessee : 11 points, 3 rebonds, 2 passes)

Le jeune coéquipier de Yves Pons à Tennessee, Keon Johnson (1m96, 84kg) n’est évidemment pas un produit fini à ce stade, encore freshman de 19 ans, mais ses qualités athlétiques et son explosivité en font forcément un joueur à suivre dans ce tournoi final.

Meneur de jeu qui inscrit l’essentiel de ses points près du cercle ou à mi-distance, Keon Johnson pourrait surtout faire la différence pour ses Vols grâce à ses bons instincts défensifs. Restant sur quatre très bons matchs, dont 20 points, 9 rebonds dans la défaite face à Alabama en demie du tournoi de la SEC, Johnson pourrait bien sortir de sa boîte lors de la « March Madness » avec, pourquoi pas, un duel face à Cade Cunningham dès le 2e tour. Avant ça, il faudra battre Oregon State, tenant du titre en Pac-12…

Mentions : Kofi Cockburn (Illinois), Chris Duarte (Oregon), Quentin Grimes (Houston), Herb Jones (Alabama), Corey Kispert (Gonzaga), Cameron Krutwig (Loyola Chicago), Davion Mitchell (Baylor), Moses Moody (Arkansas), Jason Preston (Ohio), Drew Timme (Gonzaga), Cameron Thomas (LSU)

LES FRANCAIS

Joël Ayayi (Gonzaga)

Privé de tournoi final la saison passée, malgré un statut de favori (déjà), Joël Ayayi et Gonzaga arrivent encore plus favoris cette année. Au sein des invaincus et tout bonnement invincibles Zags, le meneur tricolore a connu une troisième saison des plus sereines. À 12 points, 7 rebonds et 3 passes de moyenne, il a bouclé sa campagne la plus aboutie, avec 58% de réussite aux tirs dont un très bon 40% à 3-points, et même le premier triple-double de l’histoire de son université. Encore léger, Ayayi s’est tout de même bien endurci, physiquement comme mentalement, et il aura un rôle important à jouer dans la course au titre (et à la saison historique) de ses Zags.

Yves Pons (Tennessee)

Défenseur réputé dans sa conférence, mais plus largement dans le pays, Yves Pons a fait le tour de la question au niveau universitaire. Dans sa quatrième année à Tennessee, avec 9 points, 5 rebonds et 2 contres de moyenne, le voltigeur français est un des leaders de son équipe mais il aura fort à faire pour s’extirper de premiers tours très périlleux, face à Oregon State puis (possiblement) Oklahoma State, puis (éventuellement) Illinois ou Georgia Tech… Athlète phénoménal et joueur de mission défensive, Yves Pons devrait quoiqu’il arrive avoir sa chance à la prochaine Draft NBA.

Josaphat Bilau (Wichita State)

Passé par Cholet puis l’INSEP avant de finir son cursus de lycée aux Etats-Unis (au Spire Institute dans l’Ohio, avec un certain LaMelo Ball), Josaphat Bilau (1 point, 1 rebond en 5 minutes de moyenne) n’est clairement pas une pièce essentielle de Wichita State mais le natif de la Roche-sur-Yon vit tout de même une belle expérience américaine pour sa saison freshman (une deuxième saison en fait après une année « redshirt »). Sacré champion de l’AAC, pour ce qui est de la saison régulière, Wichita State s’est invitée dans le « play-in » du tournoi final. Touché au genou, Bilau est encore « day to day »…

Clarence Nadolny (Texas Tech)

Aux côtés de l’ancien phénomène lycéen, Mac McClung, à Texas Tech, Clarence Nadolny (1m92, 86kg) a vécu une deuxième saison plutôt discrète chez les Red Raiders.

Limité à 2 points, 1 rebond de moyenne comme pour sa campagne de freshman, le gamin de Montreuil a certes eu un peu plus de temps de jeu cette année (9 minutes de moyenne contre 6), mais Nadolny a plutôt squatté le banc qu’autre chose. Cela dit, comme face à Oklahoma où il avait mis 7 points, plus 3 rebonds en 15 minutes dans la victoire, il pourrait bien être un joker en sortie de banc pour Texas Tech.

QUELQUES TETES CONNUES

Pour ceux d’entre vous qui ne suivent pas nécessairement la NCAA d’un œil attentif tout au long de la saison, vous reconnaîtrez néanmoins plusieurs têtes connues, telles que Juwan Howard, l’ancien membre du mythique « Fab Five » de Michigan dont il a pris la tête au coaching en 2019. De même, après plusieurs années à jouer les assistants coachs en NBA, Patrick Ewing est revenu aux sources, dans son « alma mater » de Georgetown. Des Hoyas qu’il a amenés au titre de la Big East il y a quelques jours, pour la première fois depuis 2007.

Chez les anciens joueurs NBA désormais reconvertis au coaching en NCAA, on peut également évoquer les moins connus, Tony Bennett, actuel coach de Virginia après une honnête petite carrière de joueur, dont 152 matchs en NBA et de belles années chez les Hornets. Avec 153 apparitions en NBA, Mark Pope fait une de mieux que Bennett. L’actuel coach de BYU était aussi un « role player » de NBA dans les années 90, notamment chez les Pacers, Bucks et Nuggets. Le coach de Grand Canyon University, Bryce Drew était un cran au-dessus, avec 243 matchs NBA en carrière, entre les Rockets, les Bulls et les Hornets et à cheval sur la fin des années 90 et le début des années 2000.

Enfin, saluons le retour au tournoi final de Rick Pitino, l’ancien coach de Louisville qui a réussi à amener sa nouvelle équipe d’Iona au titre de sa conférence, MAAC, synonyme de ticket pour la « March Madness ».

LE CALENDRIER

First Four : 18 mars — Mackey Arena (West Lafayette), Simon Skjodt Assembly Hall (Bloomington)

Premier tour : 19, 20 mars — Bankers Life Fieldhouse, Hinkle Fieldhouse, Indiana Farmers Coliseum, Lucas Oil Stadium (Indianapolis); Mackey Arena (West Lafayette); Simon Skjodt Assembly Hall (Bloomington)

Deuxième tour : 21, 22 mars — Bankers Life Fieldhouse, Hinkle Fieldhouse, Indiana Farmers Coliseum, Lucas Oil Stadium (Indianapolis)

Sweet 16 : 27, 28 mars — Bankers Life Fieldhouse, Hinkle Fieldhouse (Indianapolis)

Elite Eight : 29, 30 mars — Lucas Oil Stadium (Indianapolis)

Final Four : 3, 5 avril — Lucas Oil Stadium (Indianapolis)

LE BRACKET 2021

ESPN PLAYER, SEUL MOYEN DE REGARDER LA MARCH MADNESS

– ESPN Player va diffuser les 67 rencontres de la March Madness, Final Four et Finals compris
– Branchez-vous sur ESPN Player pour suivre toute la March Madness du 18 mars au 5 avril grâce à ce lien https://bit.ly/ESPNBasketUSA
– ESPN Player est disponible uniquement en anglais
– Des modalités s’appliquent

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