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NCAA : Cade Cunningham dévoile ses influences et ses axes de progression

Annoncé comme le premier choix de la prochaine Draft, le meneur d’Oklahoma State sera forcément l’un des joueurs à suivre de cette « March Madness » qui débute ce jeudi.

Initialement suspendue de tournoi final, l’université d’Oklahoma State disputera son premier tour vendredi face à Liberty. À sa tête, Cade Cunningham, l’un des meilleurs joueurs de la saison, et l’un des favoris pour être sélectionné en première position de la Draft 2021. Les scouts NBA le connaissent déjà, mais c’est évidemment toujours intéressant de voir une star universitaire dans le contexte de la « March Madness ». D’autant que le joueur vedette des Cowboys a une mission : aider sa fac’ à franchir un tour, ce qui ne lui est plus arrivé depuis… 2009 !

Au-delà de ses qualités de créateur et de leadership, il n’a pas peur de prendre la balle dans les moments chauds.

« Je vis simplement pour gagner, en sachant que ces actions décident du sort du match, et que chaque possession compte dans ces moments-là » explique-t-il à The Athletic. « J’essaie de faire en sorte que chaque possession compte, et de marquer le plus possible pour aider l’équipe à gagner. Tout le monde me dit en gros qu’en deuxième mi-temps, c’est là que je fais mon truc. Mais c’est parce que le match est clairement plus ouvert, et c’est parce que les joueurs créent davantage en fin de match, plutôt que d’être dans les systèmes. Je pense que ça aide mon jeu à progresser de vivre ces expériences. »

« J’essaie de prendre une tonne de choses d’un maximum de joueurs. Khris Middleton, Paul George, LeBron, Luka… Tous les arrières de grande taille »

À propos de son jeu justement, est-il plutôt un meneur, un arrière ou même un ailier ? « Je pense que je suis un basketteur qui est bon balle en main » répond-il. « Je ne sais pas comment on appelle cette position, mais je crois que je suis à mon meilleur niveau quand je crée. C’est comme ça que je vais m’adapter à la NBA. »

Il y a du Grant Hill ou du Penny Hardaway dans le jeu de Cade Cunningham. C’est un vrai créateur de 2m05, et sans surprise, il observe ce qui se fait de mieux comme « playmaker » mais aussi des extérieurs polyvalents.

« J’ai beaucoup regardé LeBron mais je ne dirais pas que j’ai regardé un joueur en particulier. J’essaie de prendre une tonne de choses d’un maximum de joueurs. Khris Middleton, Paul George, LeBron, Luka Doncic… Tous les arrières de grande taille. Pas uniquement eux, mais aussi les créateurs de grande taille qui peuvent prendre un tir quand ils en ont besoin. »

« J’ai regardé beaucoup de vidéos. Je regarde comment LeBron fait son stepback, Luka a sien »

Le shoot, c’est justement le point faible de son jeu. Ce n’est pas encore un shooteur totalement fiable, mais il en a conscience et s’était préparé pour ne pas que ça l’handicape au niveau universitaire.

« Je suis vraiment focalisé dessus. C’est quelque chose que je fais beaucoup chaque été : me concentrer sur un secteur, et essayer de l’améliorer le plus possible. Cette année, je savais qu’avec mon jeu basé sur la création, il y aurait beaucoup d’aides, des défenseurs plus grands dans la raquette, de meilleurs contreurs… Donc, il fallait que j’améliore mon shoot car si on ne shoote pas, c’est compliqué de se faire respecter par les défenseurs en NCAA. Je suis vraiment concentré là-dessus, et même si je n’en suis qu’aux prémices de mon développement, c’est super d’en voir les premiers résultats. »

Avec un shoot extérieur en progrès, Cade Cunningham peut alors ajouter une nouvelle arme : le stepback.

« Cela a définitivement commencé avec le travail foncier. Je devais équilibrer mon tir en suspension et m’assurer que j’en réussissais 1 000 de suite. Ensuite, avec de nombreuses défenses qui essaient de trouver des moyens de gêner mon tir, j’ai dû trouver un moyen confortable de créer mon tir, tout en m’écartant du défenseur. J’ai regardé beaucoup de vidéos. Je regarde comment LeBron fait son stepback, Luka le sien. Mais il y a un tas de joueurs différents qui ont le leur, et j’ai juste pris des petites choses de chaque gars. J’ai regardé comment ils étaient efficaces et ensuite j’ai essayé de l’ajouter à mon jeu et de voir comment cela se traduit physiquement. Je pense que cela m’a beaucoup aidé. Après en avoir mis quelques-uns, la confiance est grande. Maintenant, j’ai l’impression que chaque fois que j’en tire, le ballon va rentrer. »

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