Les deux équipes possèdent le même bilan, mais pas la même dynamique avec trois victoires de suite pour Miami, et trois défaites de rang pour Houston. Il y a donc du mieux au Heat depuis que les malades et les blessés sont de retour, tandis que Houston s’écroule sans Christian Wood. Mais ces Rockets ont du caractère, et ils attaquent mieux la rencontre. C’est un fer à cheval élargi, et après un début de match équilibré, Houston signe un 12-0 avec un gros dunk ligne de fond de Victor Oladipo et un 3-points lointain de DeMarcus Cousins (17-9).
Jimmy Butler s’occupe de tout
Côté Miami, tous les ballons passent par Jimmy Butler. Il va chercher des fautes, il dirige le jeu, il s’arrache au rebond… Et Erik Spoelstra le maintient sur le terrain, mais il est trop esseulé et après 12 minutes, Houston possède 10 points d’avance (29-19). Tyler Herro absent, le Heat manque de folie en attaque.
Le coach floridien mise alors sur le duo Nunn-Vincent. C’est effectivement dynamique et complémentaire, mais la défense laisse à désirer. C’est Eric Gordon qui les sanctionne pour maintenir l’écart (34-23). Sans être génial, Houston récite son basket. C’est propre et défensivement, ça tient le choc face à Bam Adebayo.
Erik Spoelstra n’a pas d’autre choix que de rappeler Butler, et ça va tout de suite mieux. Il attaque le cercle grâce à ses gros appuis, et il ramène le Heat à trois unités (37-34). C’est John Wall qui lui répond par deux tirs primés, et Butler insiste. Par deux fois, il fixe la défense pour mieux trouver Nunn. Le Heat est sur les talons des Rockets, et c’est P.J. Tucker qui leur redonne un peu d’air juste avant la pause (53-47).
En une minute, PJ Tucker et Victor Oladipo sortent sur blessure
Le Heat va mieux, et ça se confirme au début de la deuxième mi-temps. Les shooteurs se lâchent, et un 9-0 permet de prendre les commandes (56-53). Discrets jusque-là, Kelly Olynyk et Duncan Robinson font mouche, et Kendrick Nunn s’y met aussi (61-59). Le problème pour Houston, c’est que la poisse s’acharne sur eux.
C’est d’abord PJ Tucker qui rejoint les vestiaires avec une douleur à la cuisse, puis c’est au tour de Victor Oladipo, touché à la cheville en première mi-temps. Stephen Silas l’avait laissé sur le banc en début de deuxième mi-temps. Il a essayé de jouer, mais il ne peut pas…
Sans pitié, Miami signe un 13-0 pour s’échapper (70-59), et Max Strus se distingue par un dunk énorme (75-61). L’arrière du Heat est déchaîné, et il enchaîne les 3-points pour creuser l’écart (75-60). On pense que la partie est bouclée, mais les deux anciens de Kentucky, DeMarcus Cousins et John Wall, balancent des 3-points qui trouvent la cible, et à l’entrée du « money time », l’espoir reste de mise (90-83) pour les Texans.
Mais c’est encore et toujours Strus qui va les refroidir, et c’est lui, en toute fin de match, qui inscrit les deux lancers synonymes de victoire (101-94). Les Rockets ont du cœur et de l’orgueil, mais ça n’a pas suffi. C’est une 4e défaite de suite, tandis que le Heat signe une 4e victoire d’affilée pour grimper à la 9e place de l’Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.