En ouvrant la porte à la possible création de nouvelles franchises, Adam Silver a fait briller les yeux de nombreux fans, mais aussi d’investisseurs et d’élus, et du côté de Seattle, on se met à rêver du grand retour des SuperSonics. Maire de Seattle, Jenny Durkan s’est entretenue avec Adam Silver et elle s’est dit « très optimiste » sur le fait que la ville puisse accueillir une nouvelle franchise pour prendre la suite des SuperSonics.
« C’est une très bonne nouvelle pour la ville de Seattle que la NBA réfléchisse à la création d’une nouvelle franchise » a-t-elle déclaré sur l’antenne de KING 5. « J’ai été franche avec lui. Il sait que Seattle veut être en première ligne. Il devrait y avoir une franchise chez nous. »
La maire de Seattle explique qu’elle va respecter le processus de création d’une franchise, et elle rappelle que ce sont les autres propriétaires qui seront amenés à valider les dossiers de candidature.
Un ticket d’entrée supérieur à deux milliards de dollars ?
Cela faisait désormais 17 ans que la NBA n’a plus accueilli de nouvelle franchise, et il s’agissait des Charlotte Bobcats, devenus les Hornets depuis. Cette année, cela fera aussi 13 ans que les Sonics ont disparu de la carte NBA, transféré à Oklahoma City où ils sont devenus le Thunder. Depuis, des investisseurs, des élus et des personnalités comme Gary Payton tentent de ramener la NBA à Seattle, et la rénovation de la Key Arena, devenue la Climate Pledge Arena, est la première étape pour accueillir une nouvelle franchise.
Mais Adam Silver a été très clair sur le sujet, ce n’est pas un projet à court terme, et surtout Seattle n’est pas la seule ville sur les rangs. Las Vegas, Louisville ou encore Mexico et San Diego font partie des villes intéressées. Sauf que le prix d’entrée risque d’en rebuter quelques uns puisqu’on évoque 2,5 milliards de dollars !
« Je pense que le commissionner va consulter les propriétaires, et que pour la première fois, les propriétaires estiment que la création de franchise est sans doute une bonne idée pour le basket » poursuit l’élue. « Il faut tenir compte du Covid, de l’économie du secteur sportif. Mais, il n’y a aucune ville mieux placée que nous pour réussir. »