Les Knicks ont déjà joué quatre fois à l’extérieur sur six matches, et ça se passe plutôt bien puisque les hommes de Tom Thibodeau réussissent le petit exploit de s’imposer à Indianapolis pour retrouver un bilan équilibré (3v-3d). Cette nuit, il a fallu batailler avec un grand Malcolm Brogdon.
L’ancien arrière des Bucks est en feu, et il réalise une entame parfaite à 6 sur 6 aux tirs ! Dans toutes les positions, ça rentre, comme sur ce 3-points à 45° en pull-up jumper en fin de premier quart-temps.
Le souci, c’est que ses coéquipiers ne sont pas dans un grand soir, et après douze minutes, les Pacers n’ont que deux points d’avance (28-26). Il faut dire que R.J. Barrett a pris le match par le bon bout avec une relation efficace avec Julius Randle et une étonnante adresse à 3-points.
Les Knicks font déjouer
À Indiana, Malcolm Brogdon trouve enfin du soutien, et c’est Doug McDermott qui trouve la cible. La défense des Knicks est bonne, et les Pacers ont bien du mal à inscrire des paniers dans le jeu. On assiste à un concours de lancers-francs, avec Victor Oladipo envoyé sur la ligne, et ça casse véritablement le jeu des Pacers.
En face, Barrett confirme qu’il a pris la saison par le bon bout. Il est plus tranchant, comme sur ce panier dans le trafic pour ramener New York à un point (43-42). Derrière, Elfrid Payton sert Mitchell Robinson pour le alley-oop. Ce dernier envoie encore Oladipo aux lancers, et à la pause, Indiana conserve ce maigre avantage (51-50).
Au retour des vestiaires, l’agressivité et le physique des Knicks font la différence. Après une mi-temps à s’occuper de Sabonis, Julius Randle plante un 3-points puis il sert Payton. Reggie Bullock frappe aussi à 3-points, et New York signe un 8-0 pour s’échapper (66-56). À Indiana, on retrouve encore et toujours Brogdon. L’arrière des Pacers est dans un très grand soir à 3-points, et ça donne des idées à Myles Turner. Laissé au large, le pivot d’Indiana sanctionne et Indiana recolle au score (75-71). Sur son banc, Tom Thibodeau s’agace, et récolte une technique. Malgré un très bon Barrett, ses joueurs lâchent prise en cette fin de quart-temps, et les Pacers se déchaînent de loin (82-82).
L’étincelle Rivers
Tom Thibodeau cherche une étincelle pour relancer son équipe, et c’est Austin Rivers qui sort de sa boîte. Comme un grand, il redonne cinq points d’avance à New York (92-87), sauf qu’en face, Victor Oladipo sort le grand jeu. À 8 mètres ou tout en toucher dans la peinture, la star des Pacers redonne l’avantage aux siens. C’est encore lui qui sert Domantas Sabonis pour donner trois points d’avance (96-93).
On entre dans le « money time », et c’est encore Austin Rivers, bien décalé à 3-points, qui frappe pour redonner l’avantage aux Knicks (98-96). Derrière, Myles Turner loupe un 3-points, mais il se rattrape en bâchant Payton. Des ballons traînent, les tirs sont trop courts, et c’est finalement Randle qui fait respirer les Knicks en volant une passe trop molle de Brogdon. Il part en contre-attaque pour le dunk et New York tient le bon bout.
D’autant que Rivers termine le boulot avec une nouvelle contre-attaque bien menée après un contre de Robinson sur ce même Brogdon (102-96). Il reste 30 secondes, et Indiana ne reviendra pas. Les Knicks s’imposent 106-102 et le jeu proposé est bien plus cohérent que ces dernières saisons. Pourtant, l’effectif n’a quasiment pas changé.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.