Sous tension depuis de longs mois, Cole Anthony a laissé retomber la pression d’un coup, lorsqu’il a entendu Adam Silver l’envoyer à Orlando avec le 15e choix. Au terme d’une saison marquée par des coups d’éclat mais aussi une déchirure d’un ménisque du genou droit qui a fait baisser sa cote, le joueur d’UNC n’a pas pu retenir ses larmes.
« Je pleurais des larmes de joie », a-t-il concédé plus tard dans la soirée, conscient du chemin parcouru. « Cette année a été une lutte, je ne vais pas mentir. Ça a été une année difficile, je suis passé à travers beaucoup d’émotions et j’ai vécu ça en peu de temps. Maintenant, c’est juste un pur bonheur. »
Nombreux de ses prédécesseurs garderont le souvenir de leur Draft pour leur style vestimentaire pour l’occasion. La Draft de Cole Anthony, elle, restera marquée par le bond et la joie de Spike Lee, proche de son père, l’ancien Knick Greg Anthony, et présent à ce titre aux côtés de sa famille pour célébrer ce moment.
En attendant les choses sérieuses, Cole Anthony sait où puiser sa motivation, estimant toutefois ne pas être à sa place dans cette classe 2020.
« Je n’ai jamais été aussi prêt de toute ma vie. Je suis prêt à m’élever au niveau de la NBA. Je suis prêt à y aller. Je dois juste arriver avec un surplus de motivation. Je ne suis pas dans une position idéale, mais tous mes rêves et mes objectifs sont encore devant moi », a-t-il ajouté.