Ce mercredi, les Sixers deviendront la 23e franchise à ouvrir leurs installations pour permettre à leurs joueurs, s’ils le souhaitent, de s’entraîner individuellement avec un assistant. Ce qui signifie du même coup que les joueurs de sept équipes ne peuvent toujours pas en faire de même.
Mardi, comme les Hornets, ce sont les Nets qui ont rouvert le HSS Training Center mais il n’y avait pas foule, puisque selon le New York Post, beaucoup de joueurs de l’effectif ne sont pas en ville. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Knicks, autorisés par le gouverneur de l’État à rouvrir, n’ont pas repris. Le quotidien rapporte que seuls Frank Ntilikina et Taj Gibson sont sur place, et qu’ils s’entraînent déjà de leur côté.
Les six autres équipes qui n’ont pas accès à leur centre d’entraînement sont les Celtics, les Wizards, les Bulls et les Pistons à l’Est, ainsi que les Mavericks, les Spurs et les Warriors à l’Ouest. Certaines parce que le déconfinement n’est pas encore effectif dans leur État, d’autres parce qu’elles estiment que les conditions ne sont pas totalement remplies, et que ça ne vaut pas le coup de prendre des risques inutiles.
Comme à Dallas où Mark Cuban préfère attendre qu’il soit possible de tester tous les joueurs avant de reprendre.
« Le problème est évidemment que nous ne puissions pas tester les gens, et on ne peut donc pas assurer la sécurité de tout le monde, qu’il s’agisse des basketteurs ou de n’importe qui d’autre » avait-il expliqué il y a trois semaines. « Même si on peut prendre tout un tas de précautions différentes, ça ne vaut simplement pas le coup, surtout quand nos gars restent actuellement en forme, qu’ils sortent dehors, qu’ils shootent sur des paniers extérieurs ou qu’ils s’entraînent de manières variées. Donc, je pense simplement que le jeu n’en vaut pas la chandelle. »
Officiellement, et en fonction des mesures locales, la NBA autorise les franchises à rouvrir leurs centres d’entraînement depuis le 8 mai dernier.