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Le 8 juin 1986, Larry Bird atteint le sommet de sa carrière avec un troisième titre de champion NBA

NBA – Auteur d’un triple-double pour conclure les Finals 1986, l’ailier restera à un très haut niveau quelques années. Mais il assure lui-même qu’il aurait dû prendre sa retraite après ce chef-d’œuvre.

larry birdÉlu pour la troisième fois de suite MVP de la saison régulière et présent en Finals pour la troisième année consécutive, Larry Bird est au sommet en 1986. Les Celtics viennent de conclure une des saisons les plus abouties (67v-15d) et leur niveau de jeu collectif est parmi les plus forts de l’histoire de la NBA.

Les Finals contre Houston, le même adversaire qu’en 1981, ne doivent servir que de confirmation. Boston mène 3-2 et peut conclure le 8 juin 1986, à domicile.

Ce sera chose faite avec autorité. Les Rockets n’arriveront jamais à respirer. Ils seront même menés de 30 points en seconde mi-temps. Le jeune duo Ralph Sampson – Hakeem Olajuwon est largement dominé par les anciens Kevin McHale et Robert Parish. Robert Reid, plutôt bon depuis quelques matches, est étouffé par Dennis Johnson.

Les Celtics ont fait le travail (victoire 114-97) pour décrocher ce nouveau titre, après ceux de 1981 et 1984, mais on retiendra surtout la performance de Larry Bird dans ce Game 6. L’ailier réalise un effort remarquable, et rarement il a été aussi impliqué dans une partie. Il est quasiment possédé, en osmose avec son jeu.

« Il a dominé cinq joueurs en même temps. Il est le meilleur. À cet instant, il donnait l’impression de ne pas avoir besoin de coéquipiers », livrera le joueur de Houston, Jim Petersen.

« C’est le seul match pour lequel, je pense, j’étais totalement préparé. Je n’ai jamais été aussi concentré. Jamais. J’aurais dû prendre ma retraite immédiatement »

K.C. Jones, le coach des Celtics, parlera de « sommet de basket » pour cette rencontre où Larry Bird terminera avec 29 points, 12 passes et 11 rebonds. « Rien de ce que Larry Bird ne fait ne me surprend », assure de son côté Bill Walton. « Et en même temps, tout ce qu’il réalise m’impressionne. »

Avec 24 points, 9.7 rebonds, 9.5 passes et 2.7 interceptions par match dans ces Finals, la légende celte sera bien évidemment sacrée MVP des Finals, comme en 1984.

L’année suivante, il retrouvera encore les Finals pour un nouveau duel avec Magic Johnson et les Lakers. Et en 1987/88, Larry Bird finira la saison avec sa meilleure moyenne en carrière (29.9 points). Avant la fin de cette immense équipe, dépassée par les jeunes Pistons.

La preuve qu’il aura encore des belles années devant lui après ce titre de 1986, mais lui-même avoue que cette soirée du Game 6 fut l’apogée de sa carrière.

« C’est le seul match pour lequel, je pense, j’étais totalement préparé », livre-t-il dans une déclaration qu’on peut retrouver dans le « Book of Basketball » de Bill Simmons. « Je n’ai jamais été aussi concentré. Jamais. J’aurais dû prendre ma retraite immédiatement. »

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