Les deux équipes démarrent sur les chapeaux de roue, à commencer par Miami et Bam Adebayo, omniprésent avec sa relation avec Duncan Robinson et Kendrick Nunn mais Jeremy Lamb est en forme et répond coup sur coup, dont un panier avec la faute de Robinson. Il trouve finalement du soutien en Myles Turner et la fratrie Holiday alors que le Heat enchaîne les ballons perdues et accuse un déficit de deux possessions (23-18). Grâce à son banc, notamment Kelly Olynyk et Derrick Jones Jr, l’équipe d’Erik Spoelstra reste cependant dans le match après ces douze premières minutes (27-25).
Aucune équipe ne fait l’écart
Avec sept points de rang, les Pacers frappent dès la reprise, obligeant le coach floridien à arrêter le jeu (34-25). Une pause bienvenue pour recadrer ses troupes, qui reviennent sur le parquet avec d’autres intentions. Si Indiana tient, en grande partie grâce à l’activité du surprenant Edmond Sumner, le Heat est toujours en embuscade grâce aux tirs longue distance de Tyler Herro et Goran Dragic. À 5 minutes de la pause, Kendrick Nunn redonne finalement l’avantage aux siens et malgré les gros efforts de Doug McDermott, Miami le conserve à la mi-temps (58-55).
Les deux équipes se tiennent cependant dans un mouchoir de poche et aucune ne parvient réellement à faire la différence : T.J. Warren et Domantas Sabonis alternent à l’extérieur et dans la peinture tandis que la jeune ligne arrière floridienne continue d’exceller. Il faut cependant toute la roublardise et l’agressivité de Jimmy Butler, récompensé par pas moins de quatre coups de sifflet (mais aussi coupable d’une technique), pour que le Heat tienne sous les tirs de Warren (84-82).
Un dernier quart-temps épique !
À deux reprises dans l’ultime période, porté par Bam Adebayo et Goran Dragic, Miami parvient à prendre neuf longueurs d’avance mais à chaque fois, Sumner et McDermott relancent les Pacers. Le chassé-croisé devient épique, Aaron Holiday monte en régime et sert même Myles Turner à 3-points, Miami semble alors perdre le momentum (106-102) mais c’est oublier Adebayo et Robinson, eux aussi très chauds ce soir. La tension monte, d’autant que Jimmy Butler commet une faute offensive puis rate un tir à mi-distance dans la dernière minute.
À 30 secondes de la conclusion, Jeremy Lamb pense avoir fait le plus dur en jetant un floater pour prendre la tête (112-111). Lors de la dernière possession, Jimmy Butler rate à nouveau sa chance mais prend le rebond offensif, Kendrick Nunn se manque également sur son reverse lay up mais grâce à Bam Adebayo, le ballon revient à Dragic, qui a l’intelligence de rentrer dans l’arc pour un long floater. La réponse d’Aaron Holiday, elle, échouera et Miami peut exulter.