Il n’y a pas le feu dans la maison verte, loin de là. Toutefois, les Celtics viennent d’enchaîner deux revers de suite pour la deuxième fois en trois semaines, et la défaite de la nuit est la première de la saison au TD Garden.
Face aux Sixers, les hommes de Brad Stevens ont subi le courroux de Joel Embiid. Mais ce qui semble le plus inquiétant, c’est ce bilan face aux équipes avec 50% de victoires ou plus (6 victoires – 6 défaites). Pour Kemba Walker, Boston doit réduire ses temps faibles afin de mieux gérer ces duels face aux grosses écuries de la ligue.
« C’est un ensemble de petites choses, » évoque ainsi le meneur sur Masslive.com. « Des coupes dans le dos, des problèmes de communication, des pertes de balle. C’est un peu de tout ça, la concentration, beaucoup d’erreurs. On doit simplement être conscients de ça pour nous améliorer. On a des moments où on joue super bien, et puis on a des défaillances, des moments où c’est mauvais. Il faut réduire ces moments et faire de notre mieux pour enchaîner un match de 48 minutes ensemble. »
Apprendre de la défaite
Les Celtics ont également été marqués par les blessures, comme celle de Gordon Hayward, Enes Kanter et maintenant Marcus Smart, qui ont ralenti la montée en puissance du groupe. Les joueurs devront aussi montrer qu’ils ont appris de leurs erreurs, même en cours de match.
« Je crois que c’est une question d’expérience et de vécu collectif pour être capable de lire (les options adverses) sur le tas, » confie Gordon Hayward en prenant l’exemple des coupes qui ont fait mal aux C’s cette nuit. « Quand ça arrive une fois et qu’ils prennent le dessus, la fois suivante, un simple regard entre nous suffira pour dire « OK, c’est une coupe dans le dos, c’est facile ». Espérons qu’on sera mieux préparés la prochaine fois. »
Kemba Walker reste également confiant pour la suite, témoignant de la bonne entente et de la détermination du groupe actuel. « On continue d’apprendre à jouer ensemble. Ce que j’aime beaucoup à propos de notre équipe, c’est qu’on ne baisse pas les bras. On continue à se battre malgré l’adversité. Quand les choses se compliquent, on n’abandonne pas. »
Fait rarissime : les Celtics vont à présent bénéficier de cinq jours sans match pour panser leurs plaies et peaufiner leurs automatismes avant de se rendre au Texas pour affronter Dallas, un autre test grandeur nature.