Après seulement quatre minutes, les Pistons étaient déjà menés 14-2. Prémices d’une longue soirée où les hommes de Dwane Casey ont été débordés de tous les côtés. Les Pistons sont certes des habitués des entames manquées mais les circonstances ont encore davantage pollué les premières minutes.
« On était toujours dans l’avion, je crois », explique Dwane Casey. En effet, une tempête frappe Detroit avec plus de 20 cm de neige dans la ville, et après la rencontre contre Minnesota lundi soir, la franchise a dû attendre plus de trois heures, et une intervention sur l’avion, avant de finalement décoller vers Miami. Ils sont arrivés à leur hôtel floridien à 6h du matin. Pas l’idéal pour être sur le parquet un peu plus de 12h plus tard… « Ce n’est pas une excuse », écarte le coach des Pistons. « Même si ce n’est pas bon pour la santé des joueurs. Miami nous est rentré dedans. Il faut se battre contre cette adversité. On a mis toute la première mi-temps pour se réveiller. »
C’est déjà le troisième back-to-back en douze matches pour les Pistons. Et comme Blake Griffin et Derrick Rose étaient laissés au repos, plus l’absence connue et prolongée de Reggie Jackson, ça fait beaucoup pour affronter une équipe comme celle de Miami. Les shooteurs ont été aphones en début de match, Andre Drummond n’a, pour une fois, pas eu son rendement habituel. En clair, rien n’a fonctionné. « Il faut avoir plus d’énergie, d’intensité », rappelle Bruce Brown. « Ils ont frappé fort et les premiers. On n’a rien pu répondre. »
La réponse est intervenue en second acte, avec notamment un Luke Kennard à 22 unités après une première mi-temps ratée (aucun point). Mais elle fut courte et sans impact sur le score. « On peut rappeler qu’on est arrivé tard en ville et que c’est un back-to-back, mais on ne peut laisser des excuses dicter notre jeu », explique ce dernier. « On a eu des bons shoots, mais on n’a pas assez fait attention aux détails, ni assez fait d’efforts. »
Les Pistons vont pouvoir souffler et recharger les batteries puisqu’ils affrontent Charlotte ce vendredi, puis Chicago le mercredi d’après. Ils n’ont donc que deux matches programmés sur la semaine qui arrive. Un luxe.