C’est déjà de notoriété publique depuis plusieurs saisons : les Warriors n’ont pas de problèmes d’argent. La franchise pèserait autour de 3.5 milliards de dollars, avec des revenus annuels qui atteindraient 400 millions de dollars. Et ils ne devraient pas en avoir avant quelques années encore…
En effet, le déménagement à San Francisco, une ville très riche, dans un Chase Center flambant neuf qui accueillera en plus des matches des finalistes 2019 de nombreux concerts, sans négliger les bons résultats sportifs des dernières saisons, vont permettre à la franchise de faire exploser ses revenus dans les prochaines années. The Athletic a ainsi chiffré cela à 700 millions de dollars annuels !
Bien évidemment, pour estimer les bénéfices, il faudra ensuite retrancher à ce joli pactole différents frais : les salaires des joueurs, du personnel de la franchise, le remboursement de l’emprunt pour le terrain et la construction de salle, les impôts de la ville… Mais le chiffre annoncé reste tout de même énorme.
C’est le plus gros de toute la NBA, tout simplement, avec entre 250 et 300 millions de dollars de plus que les Lakers et les Knicks, les autres superpuissances économiques de la ligue. Même dans la totalité du sport américain, c’est monstrueux. Seuls les Dallas Cowboys en NFL, la franchise sportive la plus chère du monde, seraient mieux lotis avec 950 millions de dollars de revenus chaque année.
5 millions de dollars dans les poches à chaque match à domicile
Plus de 200 millions de dollars proviendraient de la vente de billets. Dans le Chase Center, les Warriors vont gagner en moyenne 5 millions de dollars par match. Il y en a 41 à domicile par saison, sans compter ceux en playoffs. La saison passée, pour la dernière de l’Oracle Arena, ils encaissaient 3 millions de dollars à chaque réception.
Deux derniers éléments permettent aux Warriors d’imaginer le futur avec prospérité. La premier, c’est qu’ils ne remboursent que 30 millions de dollars par saison. Les propriétaires de la franchise avaient suffisamment de liquidités pour ne pas trop emprunter afin de construire la nouvelle salle. Ils doivent encore 40 millions à la ville d’Oakland et au comté d’Alameda pour des rénovations de l’Oracle datant de 1997.
Le second, c’est que la puissance économique d’une franchise n’est pas forcément corrélée à ses résultats sportifs. Les Knicks et les Lakers le prouvent depuis plusieurs saisons, en étant les franchises les plus chères alors même qu’elles ne disputent plus les playoffs depuis la prise de pouvoir des Warriors justement. Même si les prochaines années sont moins couronnées d’or et de titre pour Stephen Curry et sa bande, le paquebot est bien lancé.
Enfin, on peut ajouter qu’il est facile d’imaginer que les prochaines négociations des droits télé nationaux, qui se terminent en 2025, continueront de se compter en milliards et de rapporter encore plus de millions aux franchises NBA, sans oublier les accords avec les télévisions locales ou la publicité sur le maillot.