Antonio Davis, Charles Oakley, Kevin Willis ou même Hakeem Olajuwon en toute fin de carrière. C’est peu d’écrire que Vince Carter n’a jamais fait équipe avec un très fort intérieur, ou du moins à son « prime », lorsqu’il évoluait à Toronto. Dans une interview pour Sports Illustrated, le rookie de l’année 1999 alimente la catégorie « what if ».
Il prétend avoir été tout près de s’attacher les services du pivot le plus dominateur de cette époque : Shaquille O’Neal. C’était, selon lui, la seule fois dans sa longuissime carrière qu’il tentait de recruter une star.
« J’ai tenté de ramener Shaq à Toronto, j’avais le sentiment d’en être proche », livre-t-il. « C’est compliqué à ce moment-là parce que… beaucoup de gars se demandaient : ‘Ça ressemble à quoi le Canada ?’ C’était compliqué de convaincre les joueurs que c’était un endroit génial avant qu’ils n’y soient. Même moi, lorsque je passais des tests chez eux, je ne savais pas vraiment ce qu’ils avaient à offrir avant d’y être ».
Vince Carter ne se montre pas plus précis sur la date de ce recrutement potentiel. Mais l’arrière a évolué au Canada de 1998 à fin 2004. Shaquille O’Neal était déjà à Los Angeles au début de l’ère Carter chez les Raptors.
À l’été 2004, au lendemain de la finale perdue face aux Pistons, le pivot était transféré vers le Heat. Quelques années plus tard, après avoir évolué avec Penny Hardaway, Kobe Bryant et Dwyane Wade, il était interrogé sur un potentiel nouveau coéquipier à l’arrière. Sa réponse : « Vince. » Cela n’arrivera finalement jamais.