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Gregg Popovich rêvait de jouer les Jeux olympiques 1972

Le coach des Spurs avait été privé de son rêve en n’étant pas retenu dans l’équipe américaine pour les Jeux olympiques 1972 de Munich.

Avec l’arrivée des joueurs professionnels dans les effectifs de Team USA à partir de 1992, la sélection américaine a toujours eu du goût dans les choix des sélectionneurs pour les Jeux olympiques avec uniquement des champions NBA : Chuck Daly (1992), Lenny Wilkens (1996), Rudy Tomjanovich (2000) et Larry Brown (2004).

Certes, le dernier cité n’a pas remporté la médaillé d’or à Athènes et les trois suivantes ont été gagnées avec Mike Krzyzewski, un coach universitaire, mais l’idée est la même : prendre une référence respectée de tous. Néanmoins, depuis presque trente ans, aucun coach à ce prestigieux poste n’a jamais eu le CV d’un Gregg Popovich.

« Je n’ai pas rêvé de coacher une équipe olympique un jour », explique l’entraîneur des Spurs. « Quand on vous demande, ça ne se refuse pas. Surtout quand c’est Jerry Colangelo qui le demande. J’y avais pensé. J’ai rencontré Colangelo, on en a parlé plusieurs fois et ça a pris un peu de temps. J’étais assistant en 2002 et 2004, qui ne sont pas de bons souvenirs. »

Le véritable rêve de Gregg Popovich n’était pas d’être sur le banc, mais bien sur le parquet.

« J’ai toujours voulu faire partie de l’équipe olympique et d’y jouer. Ça a toujours été mon rêve, mais j’ai été coupé en 1972. »

En 1972 donc, Gregg Popovich reçoit une invitation pour intégrer l’équipe olympique des États-Unis. Avant la révolution de 1992, et dans ces temps-là, on sélectionnait les joueurs américains parmi les équipes de jeunes, universitaires ou militaires. Mais quel joueur était le jeune Pop ?

« Très dur et tenace », se souvient Larry Brown. « Comme un Matthew Dellavedova, en plus athlétique. Il était très bon. S’il avait été dans une grande université, il aurait sans doute fini en NBA. »

Malheureusement pour le futur coach de San Antonio, outre sa relative discrétion pendant les sélections, parmi les votants qui élisaient les joueurs retenus dans le groupe, certains n’avaient pas assisté aux anciennes réunions. Chacun faisant jouer ses intérêts au détriment de l’équipe, et Gregg Popovich a ainsi été sacrifié.

« Ce fut un coup de poing dans le ventre », raconte R.C. Buford, qui connaît très bien Gregg Popovich. « Il n’a jamais oublié. »

Surtout quand on se souvient du dénouement historique et mémorable de la finale olympique face à l’URSS…

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