Jalen Brunson, le travail en héritage

Alors qu’il organise actuellement un camp de basket pour les enfants, dans la banlieue de Chicago, Jalen Brunson est revenu sur le moment qui a marqué son entrée en NBA, pour sa première campagne dans la ligue.

« Le moment où j’ai réalisé que j’étais en NBA, c’était lors d’un match à domicile, avec mon père dans la salle », explique-t-il au site officiel des Mavs. « Il était assis juste à côté du banc (durant l’échauffement). Dirk a récupéré le ballon, m’a posté et a regardé mon père pour lui dire : ‘Je faisais déjà ça quand tu étais dans la ligue’. Mon père a commencé à rire. C’était un grand moment. Je me suis dit que mon père faisait ça, et moi aussi. C’est spécial ».

Huit contrats non garantis pour Rick Brunson

Car Rick Brunson, le père de Jalen donc, a également joué en NBA. Non drafté, il a lui gagné sa place avec difficulté, devant chaque année se battre pour intégrer un effectif. Ce qu’il a réussi pendant neuf saisons.

« En grandissant avec ces attentes, on pourrait penser que ça aurait été compliqué pour moi de progresser, mais ça a au contraire rendu les choses plus simples », continue le rookie texan. « Depuis tout petit, je l’ai vu travailler très dur juste pour intégrer un roster. Il a connu huit contrats non garantis. Le voir travailler si dur, je savais que je devais travailler encore plus dur pour rester quelques saisons avec une équipe. Honnêtement, c’est plus simple pour moi grâce à cette éthique de travail et parce que je savais ce qu’il fallait faire ».

La Draft n’est que le point de départ

Il faut dire aussi que Jalen Brunson est arrivé en NBA avec un tout autre CV que son père. Lycéen très coté, recruté par Villanova, il avait remporté deux titres universitaires avec les Wildcats (2016 et 2018) en étant nommé joueur NCAA de l’année avant d’être choisi en 33e position de la Draft 2018 par les Mavericks.

Certes, sa taille (1m91) et son manque d’explosivité n’en faisaient pas un prospect de premier plan, mais le meneur semble promis à un avenir largement plus serein que son père.

« Être drafté en NBA est l’un des moments les plus forts de ma vie. Ça m’a rappelé le titre universitaire ou le titre de l’Etat. C’est comme si on vous enlevait un poids, lorsqu’on réussit à accomplir quelque chose dont on rêvait. J’ai pensé à tout le travail effectué. Mais le lendemain, je me suis dit que j’étais de nouveau à zéro. Il fallait que j’avance et que je m’améliore. C’est génial d’être drafté, mais il faut ensuite retourner au boulot ».

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.