Philadelphia – Orlando : Superman enlève ses moufles aux lancers

Que Superman soit adroit ou non sur la ligne de réparation, Orlando finit toujours par l’emporter.

Le postulat a été respecté jeudi soir à Philly. Sauf que cette fois, ce cinquième succès de rang sur le parquet des Sixers, le Magic est allé le chercher sur l’autel de son point faible habituel: la réussite de Dwight Howard aux lancers-francs.

Le pivot All Star (30 pts, 17 rbds)  termine à 14/19, à mille lieux de sa médiocrité habituelle: 57,9% de moyenne et 20/39 face à Philly lors des deux derniers matches.

Pour Doug Collins c’est la clef du succès floridien  (95-99).

« On n’a rien à se reprocher, nous avons fait un bon match et il ne faut pas se décourager. Orlando a montré qu’ils étaient plus forts, ils ont rentré les gros shoots. Mais la grosse différence ce soir, c’est l’adresse de Howard aux lancers, c’est ce qui leur permet de gagner le match. Il faut lui tirer un coup de chapeau« .

« Je maintiendrai jusque dans ma tombe que Dwight peut être un shooteur de lancers à 70% », commente Stan Van Gundy, aussi optimiste que confiant en son franchise player, impeccable jeudi soir.

Alors que Lou Williams venait de remettre les Sixers à -2 à 26 secondes du buzzer final, un « and one » de Superman enterrait les espoirs des locaux. Williams plantera la dernière banderille du condamné, en vain. Orlando avait les armes pour contrer le dernier quart-temps de feu de l’arrière drafté en 2005 (18 points), notamment avec l’adresse longue distance de Ryan Anderson et J.J Redick dans le money-time.

Deuxième victoire de rang pour Orlando, qui se remet en selle après trois défaites en quatre rencontres. Le soulagement est réel dans le vestiaire du finaliste 2009, « c’est un succès rafraîchissant, nous en avions vraiment besoin« , dixit Redick (13 pts).

Van Gundy en oublie même la mesure, comme souvent avec lui:

« C’est notre plus belle victoire de la saison jusque-là, face à un adversaire en pleine forme. »

Le Magic est à égalité avec Atlanta à la quatrième place de la conférence, à cinq matches et demi du leader Boston.

« Ils ont Dwight et quatre shooteurs, ça rend les choses facile pour eux. C’est difficile de défendre sur tout le monde », résume Lou Williams, qui peut plus que jamais prier pour ne pas croiser le fer avec le Magic au premier tour des playoffs.

Si bien entendu Philly conforte sa 7e place actuelle.