Chez les Celtics, Kara Lawson veut devenir la référence des assistants

L’arrivée de Kara Lawson sur le banc de Boston participe d’un mouvement général où plusieurs femmes, à New Orleans ou à Cleveland, viennent de débarquer en NBA ces dernières semaines.

Néanmoins, pas question pour elle d’être cloisonnée dans un rôle de porte-étendard. Elle souhaite exceller à son poste, parmi tous les autres et pas uniquement vis-à-vis de ses collègues féminines.

« Je veux être le meilleur assistant de la ligue », annonce-t-elle. « Pas seulement la meilleure parmi les femmes. Je ne veux pas qu’on me ramène à mon genre dès qu’on parle de moi, enfin sur le plan sportif. Bien évidemment, d’un point de vue extérieur, social, c’est normal d’en parler comme ça. C’est toujours inhabituel. »

Pour devenir une référence, elle va s’appuyer sur ses passages en NCAA, en WNBA ou avec Team USA.

« Ce que je vais essayer d’apporter, c’est mon expérience : je suis passée par là », rappelle-t-elle, avant de détailler. « J’ai gagné un titre, j’ai quasiment joué tous les rôles possibles dans une équipe : j’ai été un rookie qui ne jouait pas beaucoup, j’ai été un meneur titulaire qui a disputé une finale de conférence, j’ai été « sixième homme » plus de temps que je ne l’aurais voulu. Je sais ce que c’est, c’est nul d’être dans l’équipe des remplaçants tous les jours. Mais il faut faire avec et être professionnel. Donc émotionnellement, j’ai expérimenté tout ça aussi. Je peux comprendre les hauts et les bas. »

Et comme une Becky Hammon à San Antonio, elle évoluera dans une franchise compétitive avec un coach respecté à ses côtés. Un environnement idoine pour entamer cette nouvelle carrière.

« Les deux dernières années, j’ai parlé à plusieurs équipes », explique-t-elle. « Pas toujours pour coacher, mais être aussi dirigeant. Là, Boston, c’est parfait. J’ai parlé à Brad Stevens et j’ai senti que ce serait un endroit idéal pour moi car quand on commence, il faut être entouré d’un bon groupe et Brad cochait toutes les cases. Je voulais aller là où je serais défiée, où je serais capable de coacher et où il y aurait des gros matches, pour atteindre la dernière frontière du coaching, c’est-à-dire gérer des situations de pression en saison régulière puis en playoffs. »