Les Raptors sonnés d’entrée de jeu

Difficile de se mettre plus gros boulet au pied qu’en entamant la rencontre comme les Raptors l’ont fait dans ce Game 2.

Les joueurs de Nick Nurse ont mis plus de trois minutes pour inscrire un premier panier, et avant cela, ils avaient encaissé deux dunks de Giannis Antetokounmpo. La salle était bouillante et Toronto déjà derrière de 9 points.

« En début de match, on avait des rotations dans la tête et on les a manquées », regrette le coach des Raptors. « On était en retard sur à peu près tout. Avant le match, j’ai parlé de l’importance de contester les shoots. Je ne pensais pas qu’on leur offrirait autant d’espace et de confiance, dès l’entame de match. »

Un constat amer quand on voit à quel point Kawhi Leonard et sa bande avaient fait jeu égal dans la première manche. Là, il a fallu courir après le score et face à une telle machine, on y perd beaucoup d’énergie et on fait gonfler celle de l’adversaire.

« Je suis toujours surpris quand on commence aussi mal un match », poursuit Nick Nurse. « Surtout quand on sait qu’ils sont à la maison, que ça va leur donner un petit plus en terme d’énergie. On en avait parlé, qu’il faudrait être attentif en défense car tout irait très vite. J’ai donc demandé pendant les temps-morts qu’on mette davantage la pression sur les shooteurs. »

Ce ne sera pas suffisant puisqu’après douze minutes, les Bucks menaient 35-21, profitant à merveille des cinq ballons perdus et de la maladresse des Canadiens. Puis, à la pause, il y avait 25 points d’écart (64-39). Un cauchemar pour Toronto.

« Dans les trois premières possessions, le plus important pour moi, c’est le contre de Giannis sur Marc Gasol », estime Mike Budenholzer. « On a parfaitement démarré la rencontre. Tout le monde s’est nourri de Giannis. Nikola Mirotic a également été très bon dès le début. C’est toujours comme ça qu’on veut commencer un Game 2. »

Les Raptors seraient bien inspirés de commencer le Game 3, à Toronto dimanche soir, de la même manière.