Promu GM titulaire à Phoenix, James Jones a rapidement licencié Igor Kokoskov, nommé il y a un an par son prédécesseur. « La vérité, c’est qu’on a changé d’objectif en cours de saison : à son arrivée, on avait Trevor Ariza, Ryan Anderson et Tyson Chandler, une équipe de vétérans, et quelques semaines plus tard il y avait quatre rookies dans la rotation » justifie-t-il.
Le nouveau patron a donc tranché : Igor Kokoskov n’était pas l’homme de la situation. La franchise va encore une fois repartir de zéro, ou presque, avec un sixième entraîneur depuis 2013, mais James Jones s’en fiche : il est le nouveau boss d’une nouvelle équipe qui a une nouvelle politique.
« On a eu cinq coachs différents, mais il s’agissait de cinq équipes différentes » souligne-t-il. Ce groupe n’est pas celui qui était coaché par le premier entraîneur de la liste. Je garde ça à l’esprit, mais avoir de la stabilité juste pour dire qu’on a de la stabilité, ce n’est pas ce qu’on veut. Mon objectif c’est de repartir de zéro, de construire un futur, avec un coach et un staff qui comprennent ce qu’on veut, qui installent des habitudes de champions, qui créent un environnement où nos jeunes peuvent grandir et réussir. »
« On veut un leader »
Même si les Suns ont un choix de Draft haut placé à faire valoir sur le marché des transferts et de l’argent en caisse, le groupe devrait donc rester jeune. D’où les critères de James Jones dans cette recherche d’un nouvel entraîneur.
« On veut un leader » annonce-t-il. « On veut quelqu’un qui a une connexion avec les joueurs, qui les mettra à l’épreuve, qui installera une vraie compétition. On veut que les joueurs méritent leurs minutes et qu’ils doivent constamment faire leurs preuves, au quotidien. Ils doivent prouver qu’ils méritent de porter le maillot des Suns. »
Une précédente expérience est un plus, mais les meilleurs entraîneurs ont été assistants auparavant, souligne-t-il. Une manière de laisser toutes les portes ouvertes, notamment aux candidats déjà déclarés : Monty Williams, qui a coaché cinq saisons à New Orleans (bilan de 173 victoires pour 221 défaites, deux campagnes de playoffs), ainsi que les assistants de Terry Stotts à Portland, David Vanterpool et Nate Tibbetts.