Depuis son arrivée chez les Pistons, Thon Maker revit avec 6 points, 4 rebonds, 1 passe et 1 contre de moyenne en 18 minutes… et un tir de la gagne pour abattre les Hawks fin février !
Satisfait de sa nouvelle situation, le natif du Sud Soudan est revenu pour Basket USA sur les dessous de cet échange, sa première réaction ou encore son nouveau rôle dans la rotation de coach Casey. Avec ses mensurations idéales pour le basket, Thon Maker a bien l’intention de passer la seconde avec les Pistons.
« C’est une équipe qui voulait de moi »
Thon, comment se passe votre intégration chez les Pistons depuis votre échange en cours de saison, en provenance de Milwaukee ?
« Très bien. Le groupe m’a bien accueilli. C’est une équipe qui voulait de moi, et ils veulent me voir réussir. J’apprécie tout ça à sa juste valeur. »
Quelle a été votre toute première réaction après que l’échange a été officialisé ?
« J’ai eu l’impression de revenir à ma saison rookie. Comme lors de ma première année, on est dans la même situation [qu’à Milwaukee], cette équipe veut absolument faire les playoffs. Donc, je sais que je dois bien me préparer et être prêt à jouer dès maintenant. Je ne suis pas simplement venu ici car je sais que je vais avoir une vraie chance de montrer ce que je sais faire, mais aussi parce que je vais jouer dès mon arrivée. Je me suis préparé pour être prêt à apporter d’entrée de jeu. »
Qu’est-ce qui n’a pas marché à Milwaukee ? Avez-vous des regrets ?
« Je ne regrette rien. J’ai beaucoup apprécié mon passage à Milwaukee. C’est une excellente franchise qui continue de grandir, année après année. Elle continue de faire des pas dans la bonne direction. J’aime beaucoup la ville et ses fans, mes anciens coéquipiers et le staff d’entraîneurs et de préparateurs. Tout le monde là-bas était sympa avec moi et j’ai passé beaucoup de bons moments. Je voulais simplement faire partie d’une équipe qui gagne et jouer davantage ! J’ai cette opportunité ici avec les Pistons et j’espère pouvoir en tirer le meilleur parti. »
En quoi votre rôle à Detroit est-il différent de celui que vous aviez à Milwaukee ?
« Ma première année à Milwaukee, je n’ai pas eu droit à beaucoup de temps de jeu. Je jouais plus lors de ma deuxième année. Et puis, c’est retombé pour ma troisième saison… Ici, je tourne à mon record de minutes en moyenne (à 18 par match), et ça fait une énorme différence ! Et puis, j’ai plus de responsabilités sur le terrain aussi. Je peux jouer à différentes positions et on m’utilise différemment pour ce qui est des écrans et des systèmes en place. Pour les main à main par exemple, le ballon circule un peu différemment ici. Il y a beaucoup de similitudes en général mais pour moi, c’est une nouvelle situation pour moi qui ressemble à ma saison rookie. »
« Je veux clairement jouer pour l’Australie cet été »
Quel a été le message du coach, Dwane Casey, à votre arrivée ?
« Il veut simplement que je joue. Il veut me donner du temps de jeu et il veut que je joue dur. Et que je joue mon jeu, pas que j’essaie de faire des choses extraordinaires. Il veut que je fasse ce que je sais faire pour aider l’équipe à gagner. Je sais que j’ai raté plusieurs choses en match mais il m’a dit de ne pas m’en faire et de continuer à jouer dur. Mes coéquipiers veulent me voir réussir aussi et ils me disent de jouer mon jeu. Quand je vais sur le terrain, j’essaie de jouer relâché tout en sachant qu’on essaie de faire les playoffs. Dans ces cas-là, on ne peut pas réinventer quelque chose, on doit simplement continuer à faire les choses qui fonctionnent pour l’équipe. Concrètement, ça veut dire que j’essaie d’aider l’équipe sur le plan collectif, de faire circuler le ballon, de prendre les bons tirs, et puis évidemment, de faire mon boulot du mieux possible en défense. »
Les Pistons sont encore à la 6e place dans la conférence Est, quel est votre état d’esprit pour le sprint final de la fin de saison ?
« Notre état d’esprit doit être de jouer dur et de s’imposer à chaque match. Chaque match doit être comme un match de playoffs. Face aux Blazers par exemple, on a commencé doucement, et je sais que personnellement, j’ai eu du mal à me lancer. Mais on ne peut pas attendre ! On doit prendre les devants et être prêt dès le début du match. »
Une dernière question : avez-vous la Coupe du Monde en Chine en septembre prochain dans un coin de votre tête ?
« Je veux clairement jouer pour l’Australie. J’ai vu le tirage au sort de la poule pour l’équipe récemment. C’est quelque chose que je suis. J’ai évidemment envie d’y participer, d’autant que je ne suis jamais allé en Chine non plus. »
Propos recueillis à Portland
Son impact des deux côtés du terrain
https://www.youtube.com/watch?v=a4KlLAvIP0w
Son tir de la gagne face à Atlanta