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Octobre 2002, les Spurs accueillent Manu Ginobili…

Tony Parker, Boris Diaw, Tim Duncan mais aussi des joueurs de l’équipe d’Argentine… Ils seront tous là, ce soir à San Antonio, pour célébrer Manu Ginobili dont le maillot va rejoindre le plafond de la salle des Spurs.

57e choix de la Draft 1999 ! Eh oui, à l’instar d’un Isaiah Thomas, Emmanuel Ginobili a été choisi en fin de second tour. Pourtant, en 1999, il était l’un des meilleurs jeunes évoluant en Europe, mais c’était une autre époque, et aujourd’hui, il serait à coup sûr choisi beaucoup plus haut lors de la Draft.

D’ailleurs, il ne va pas débarquer tout de suite à San Antonio. Il va dominer l’Europe avec le Kinder Bologne d’un certain Ettore Messina, et ce n’est qu’ensuite, à 25 ans, qu’il va arriver aux Spurs, au lendemain d’un Mondial où l’Argentine avait perdu en finale face à la Yougoslavie, pendant que les Etats-Unis de Reggie Miller et Paul Pierce finissaient à une honteuse 6e place.

« Sa peur de rien ressortait » se souvient Gregg Popovich dans le San Antonio Express News, qui l’avait scouté sur vidéo, tandis que Steve Kerr, alors aux Spurs, se souvient des premiers entraînements : « C’était vraiment excitant quand il a commencé à jouer à l’entraînement, avant de jouer en match, car on voyait le potentiel. On se demandait tous : « Est-ce qu’il pourra faire tout ça en match ? » Une fois qu’il a joué, c’était plutôt : « J’imagine qu’il va le faire ». »

Tim Duncan avait des doutes

Ce dont parle l’actuel coach des Warriors, ce sont bien sûr les improvisations de l’Argentin. Aujourd’hui, on s’est habitué aux petits ponts sur des passes ou à l’Eurostep, mais avant Manu Ginobili, il s’agissait de gestes rares et risqués. Mais « El Manu » n’avait effectivement peur de rien, et ses prises de risque étaient payantes.

Pourtant, les débuts sont moyens, la faute à une cheville blessée lors du Mondial. Comme d’autres avant lui, l’Argentin est pressé de jouer en NBA, et il n’est pas totalement rétabli quand il débarque en NBA. Même Tim Duncan a des doutes sur son potentiel… « Timmy ne l’avait pas encore vu » se souvient Gregg Popovich. « Il disait : Bien sûr, j’y croirai quand je le verrai. »

Les Spurs décident alors de le placer à l’infirmerie pour qu’il soigne cette cheville, et lorsqu’il revient en janvier, Tim Duncan est sous le charme ! « Timmy a très vite compris lorsqu’il est revenu jouer avec nous » poursuit Pop. « Et à partir de là, on savait que c’était un foutu bon joueur. On ne savait pas que ça donnerait ça, mais on savait que c’était un foutu bon joueur. »

Une lente montée en puissance

Remplaçant, Manu Ginobili joue derrière Stephen Jackson et Bruce Bowen, et il faut attendre fin janvier pour qu’il enchaîne enfin deux matchs d’affilée à 10 points et plus. Petit à petit, l’ancien MVP d’Euroleague se lâche en attaque, et à partir mi-mars, il dépasse régulièrement les 15 points, au point de devenir essentiel en playoffs, jusqu’à la victoire finale face aux Nets.

« Il est devenu de plus en plus important chaque mois qui passait, et chaque saison » rappelle le coach des Spurs. « Il fallait que je sache combien il était important, et combien je devais le laisser jouer et arrêter d’essayer de le coacher. Je ne sais pas si je lui ai appris quelque chose… »

Aux côtés de Tony Parker et de Tim Duncan, Manu Ginobili forme alors le « Big Three » le plus victorieux de l’histoire (575 victoires ensemble !), couronné de quatre titres ! En parallèle, il remporte un titre olympique, devient All-Star et rafle le trophée de meilleur sixième homme. Un palmarès quasi parfait avec des succès dans les plus grandes compétitions, mais ce n’est pas ce que retiendra Gregg Popovich.

« Du talent pur et de l’instinct »

« C’est sans doute le joueur le plus curieux que j’ai rencontré » conclut ainsi le coach des Spurs. « Il veut parler de religion, de politique, de l’environnement, des théories du complot… Il lit des livres sur les affaires. Il s’intéresse autant à l’éboueur du coin qu’à nous. C’est un infatigable passionné de la vie. »

Même compliment chez Tony Parker, autorisé à quitter les Hornets le temps d’une soirée : « C’était un honneur de jouer avec lui. Il y a plein de choses qui ne s’apprennent pas… C’était juste du talent pur et de l’instinct. »

https://twitter.com/TheNBPA/status/1111311927727280129

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