Les Pacers mangent des Nuggets complètement cuits : +36 !

Indiana joue pour l’avantage du terrain en playoffs et ne gâchera aucune cartouche dans cette bataille à distance avec Boston. Alors, les Pacers paralysent complètement les Nuggets en début de match : Denver marque ses premiers points après 2 minutes 30. Un signe que les joueurs de Mike Malone sont fatigués pour le dernier match d’une série de quatre à l’extérieur.

Myles Turner et Nikola Jokic se livrent une belle bataille dans les deux raquettes pour cette rencontre où les possessions durent longtemps, comme on ne le voit plus très souvent en NBA. Mais grâce à un 9-0 bien placé en fin de période, c’est Indiana qui prend les rênes de la partie et bascule en tête sur le score de 27-23.

Bojan Bogdanovic met son équipe sur orbite

Avec un solide Domantas Sabonis, et un Doug McDermott parfait en sortie d’écran ou à la coupe, la second unit locale creuse l’écart. Le retour des titulaires fait du bien à Denver et force Nate McMillan à un temps-mort, l’entraîneur décidant de remettre également les siens en selle. Un choix payant : ils sont encore un cran au-dessus, avec un Bogdanovic qui ne rate rien et pointe à 26 points à 10/10 aux tirs, permettant à Indy de compter 16 points d’avance à la pause (62-46) !

Le piège à éviter pour les Pacers : se faire prendre à la gorge dans le troisième quart-temps. Les joueurs d’Indianapolis le savent et inscrivent quelques points pour faire baisser un petit peu la pression.

Ils laissent tout de même une poignée de rebonds offensifs à leurs adversaires et les voient revenir à -11, mais accélèrent de nouveau avec un 6-0. Le temps-mort de Mike Malone ne change pas grand chose, Bogdanovic continue son show et Indiana s’envole, avec une défense qui, combinée à la fatigue des Nuggets, fait des ravages : +25 en fin de troisième, le match est plié.

Même la third unit des Pacers est au-dessus, et Indiana gagne finalement de 36 points pour stopper sa série de quatre revers de suite. C’est à l’inverse un coup d’arrêt pour ses adversaires du soir, qui restaient sur six succès de rang.