Overbooké, Kobe Bryant ne sait même pas où en sont les Lakers…

Ne comptez pas sur Kobe Bryant pour venir épauler Luke Walton et trouver les mots pour aider les Lakers à accrocher les playoffs. Aujourd’hui businessman, artiste accompli et entraîneur de l’équipe de sa fille, le quintuple champion NBA n’a pas une minute à lui et il assure qu’il n’a rien suivi des derniers résultats…

« Franchement, je ne peux pas vous donner une réponse crédible car je n’ai absolument pas vu ce qu’il se passait » promet-il dans The Undefeated. « Je serais incapable de vous dire à quelle place ils sont en ce moment, et qui est devant eux. Je ne sais même pas ça. »

Pourtant, les résultats moyens des Lakers et leur 10e place au classement de la conférence Ouest font jaser, mais Kobe Bryant assure qu’il n’a pas le temps de se poser pour réfléchir à leurs problèmes.

Il n’a toujours pas parlé avec LeBron James

« Je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup les voir. Quand je rentre à la maison, je peux peut-être voir la moitié du dernier quart-temps car je coache l’équipe de ma fille » se justifie-t-il. « On s’entraîne tous les soirs, et nos entraînements sont pendant les matchs. Je n’ai donc pas l’occasion de voir un match du début à la fin. Jamais ! Donc j’arrive à voir la deuxième moitié du match et on dirait qu’ils ne jouent pas bien en ce moment. C’est juste que les blessures ont cassé leur rythme, et désormais il faut le retrouver pour arracher les playoffs. »

Dans cette interview, Kobe Bryant révèle aussi qu’il ne s’est toujours pas entretenu avec LeBron James depuis son arrivée à Los Angeles, mais qu’il partage son point de vue sur la gestion de la pression et des à-côtés au Lakers.

« Ce qu’il a dit est vrai » confirme-t-il. « Je ne peux pas parler de ce qu’il se passe dans leur vestiaire, et je ne sais pas à qui il fait référence ou ce genre de choses. Mais il faut être obsédé par le jeu, et avoir conscience que dans cette franchise, la seule chose qui compte, c’est de gagner des titres. Il n’y a pas de zone intermédiaire. C’est comme ça ici, dans ce marché. C’est ce qui fait le prestige de Los Angeles. »