Les Spurs étouffent Amare Stoudemire

Battus au début du mois au Madison Square Garden, les Spurs tiennent leur revanche. Face à des Knicks plus consistants que ces derniers temps, ils s’imposent 101-92, grâce notamment au tandem Duncan-Blair (39 pts, 29 rbds, 8 cts à eux deux), décisif face à Amare Stoudemire.

Après 26 matches de suite à 20 points et plus, le Stoud’ est tombé sur un os. Ou plutôt deux os, le duo Blair-Duncan. Ces deux-là sont d’une complémentarité rare, et ils ont fait aussi mal en attaque, qu’en défense (8 contres). En attaque, ils maîtrisent le pick-and-roll et le jeu rapide (Blair est souvent le premier de l’autre côté du cercle), et en défense, ils gênent énormément et assurent toujours le rebond (29 rbds !).

Malgré le bon match de Ronny Turiaf (10 pts, 10 rbds), Stoudemire a semble isolé. Tout du moins, il était comme coupé du reste de l’équipe, et on l’a senti aussi frustré que fatigué. Au final, il était résigné. Sans doute agacé de sa maladresse et des contres mangés (5 au total).

« Ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Je veux juste gagner. C’est tout. »

Gagner, à San Antonio, c’est dans les gênes. 8ème victoire de site avec ce sentiment que l’équipe peut accélérer quand elle le souhaite. Le danger vient de partout et le banc, même sans Matt Bonner, reste dominateur. Le contraste était saisissant entre un D’Antoni qui limite sa rotation, et un Popovich qui ouvre largement son banc.

N’oublions pas enfin le gros boulot de Tony Parker : 21 pts et 13 pds pour TP. C’est lui dans le money time qui joue juste lorsque les Knicks reviendront à -4. Chacun de ses drives est meurtrier. Soit il va au bout, soit il donne à à ses grands.

Ce succès a une conséquence majeure : Gregg Popovich ira au All-Star game puisque les Spurs ont assez d’avance sur leurs poursuivants à l’Ouest. On imagine qu’un ou deux Spurs l’accompagneront…