NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CLE112
IND121
HOU89
GSW103
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.25NEW3.85Pariez
  • OKL1.22DEN4.15Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Trophées mi-saison : le Top 5 des équipes

Pendant toute la semaine, Basket USA vous propose de débattre sur les lauréats de cette première partie de saison, trophée par trophée.
On termine ce soir avec les meilleures équipes à mi-parcours de la saison NBA.


D’abord, saluons la grande forme tenue par les vieux briscards de San Antonio à l’Ouest et de Boston à l’Est. Ensuite, il faut bien avouer que le fantasme du Heat s’est bien réalisé l’espace d’un mois de décembre hallucinant.

Pour le reste, Chicago tient bon la barre et tient bon le vent (il vaut mieux dans la Windy City) alors que les angelinos se la jouent un peu tranquilles.

1. San Antonio Spurs (36-6)

Les hommes de Popovich sont actuellement les leaders incontestés de la ligue. Meilleure équipe de la meilleure conférence, meilleure attaque de la ligue, les éperons sont rutilants. Avec seulement 6 petites défaites (la plus choquante étant encore celle concédée contre les Clippers le 1er décembre 85-90) sur 40 rencontres, leur bilan est excellent. Leur traction arrière Parker – Ginobili retrouve ses jambes d’antan et peut à nouveau gambader sans pépins physiques. Tim Duncan, le taulier, est largement économisé mais produit encore un basket plein d’efficacité malgré l’âge de ses articulations (14 points, 9,5 rebonds et 2 contres). Les plus-values de l’année sont évidemment le retour en grâce de Richard Jefferson qui s’est enfin fondu dans le moule Spurs, la confirmation du talent de George Hill et de Dejuan Blair qui représentent à eux deux l’avenir immédiat de la franchise, et l’éclosion surprise (pas pour Pop’ coutumier des choix de draft gagnants) du rookie Gary Neal. Leur nouvelle stratégie de jouer une attaque plus spontanée – liée au déclin de Duncan – porte ses fruits avec un scoring qui vient désormais davantage des lignes arrières ; et le mérite revient là à Popovich qui est passé maître dans l’art de se renouveler.

2. Boston Celtics (32-9)

La bande des vieux briscards celtes est bien présente. Encore sous la barre symbolique des 10 défaites à l’heure de ces lignes, Boston reste sans conteste la place forte de la conférence Est. Malgré les blessures (Rondo, Garnett, les O’Neal, Perkins) qui ne les ont pas épargnés, les Celtics pointent au sommet de l’Est. Paul Pierce et Ray Allen demeurent des scoreurs de tout premier calibre, le premier dans le rôle du « closer » et le second dans le rôle de la « gâchette ». Rendez-vous compte, Ray Ray tire à plus de 50% de réussite pour la première fois de son immense carrière ; alors que ses deux comparses du Big Three rentrent également plus d’une tentative sur deux. Ajoutez-y la vista exceptionnelle de Rondo à la mène pour régaler tout ce beau monde (et l’HippopoShaq, et Big Baby), une longueur de banc assez incroyable (de Nate Robinson à Von Wafer en passant par Erden et Daniels), et vous comprendrez que les hommes verts sont difficiles à renverser.

3. Miami Heat (30-13)

Le tube de l’été a certes eu du mal à décoller dans les charts, mais force est de constater que Los Tres Amigos de Key Biscane ont réussi une première partie de parcours assez convaincante. Privé dès le début de saison de son capitaine courage Udonis Haslem, puis de sa recrue Mike Miller, et par intermittences de l’un ou l’autre membre du Big Three, Erick Spoelstra a fait le dos rond lors du début de saison chaotique (9-8). Sans broncher, il a continué à inculquer ses valeurs de défense collective. Et au final, un bilan exceptionnel de 20 victoires pour 5 défaites à cheval sur décembre et janvier (et 20-1 si l’on exclut l’actuelle série noire de 4 défaites de rang). Le Heat a su trouver son équilibre autour de son trident hors-normes. On entendait avant la saison que ce serait toujours l’équipe de Wade mais la réalité nous affirme au contraire que le baromètre de l’équipe, c’est bien Lebron. En son absence, le Heat n’est plus le même.

4. Los Angeles Lakers (31-13)

Les champions en titre ne sont certes pas aussi dominateurs (défaites contre les Clippers, les Mavs dernièrement) qu’ils l’étaient l’an passé (36-11 au All Star Break), mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Leur bilan est tout à fait respectable, et d’autant plus que, comme bien souvent avec Phil Jackson, la saison régulière est un éternel round d’observation, de mises en jambes avec la véritable saison : les playoffs. Un exemple particulièrement parlant est celui de Derek Fisher. L’ancêtre présente des stats faméliques (6,7 points à 38% de réussite) mais qui sont tout à fait dans la même veine de sa production de l’an dernier et qui sont annonciatrices comme souvent d’une montée en puissance progressive arrivé les mois d’avril-mai-juin (11 points à 45%). Les Lakers sont trop rompus aux exigences du haut-niveau pour ne pas savoir qu’il est possible de négliger un peu la saison régulière pour sortir le grand jeu en postseason. Le reptile au sang-froid qu’est le Black Mamba le sait également mieux que quiconque, lui qui visera à réaliser le premier back-to-back de « son » ère à LaLa Land. Et puis le retour de Bynum indique également que les angelinos sont encore loin de leur forme optimale. C’est là où on commence à craindre pour leurs adversaires…

5. Chicago Bulls (28-14)

Les hommes de Tom Thibodeau ont bâti leur saison sur leur bloc défensif. Malgré l’absence prolongée de Jooks qui en est le pilier, les Bulls continuent d’engranger les victoires bon an mal an. Ils le doivent particulièrement au nouveau statut de Derrick Rose qui ne cesse de progresser. Dites-lui qu’il n’a pas de shoots à trois points, il revient la saison d’après avec un shoot aussi fiable (27% l’an dernier, 38% cette saison) que bon nombres de vétérans de la ligue. Reprochez-lui un manque de leadership, il viendra avec 26 points, 7 rebonds et 9 passes pour vous faire gagner un match en l’absence de Boozer et Noah. Son duo avec Boozer a été très prometteur et le retour de Noah devrait insuffler le supplément d’âme qu’il faut à une équipe pour passer les tours des playoffs. Le banc est ultra-complet avec Brewer le stoppeur, Korver le shooteur, Gibson le complet, et Thomas le vétéran. Thibodeau débute sa carrière de coach avec une équipe qu’il a façonnée pour défendre, et qui prend graduellement plaisir (avec Rose) à attaquer le cercle.

Mentions spéciales : Dallas (irrésistible avant les blessures) et Orlando (l’énigme Arenas).

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *