A l’instar de San Antonio, Miami et LA Lakers, les 30 franchises NBA vont franchir cette semaine le cap des 41 matches, synonyme de mi-saison.
Pendant toute la semaine, Basket USA vous propose donc de débattre sur les lauréats de cette première partie de saison, trophée par trophée.
Après le titre de meilleur coach, on poursuit aujourd’hui avec celui de sixième homme.
1 – George Hill (San Antonio)
San Antonio caracole toujours en tête de la NBA. L’équipe a appuyé sur l’accélérateur cette année et Gregg Popovich peut compter sur un banc extrêmement solide. En fer de lance, George Hill. Même si ses statistiques aux points sont en léger recul par rapport à l’an passé, lorsqu’il était titulaire, l’actuel back-up de Tony Parker est toujours très efficace. 11,2 points et 2,3 passes : ce n’est pas extrêmement ronflant mais son influence grandit encore et encore et, en plus, il défend. Et c’est surtout le sixième homme le plus constant de ce début de saison.
2 – Jason Terry (Dallas Mavericks)
C’est avant tout un arrière scoreur (15,4 points) même s’il est également capable de faire des passes (4,4 passes). En début de saison, il a apporté ce que Rick Carlisle attendait de lui : du scoring, du punch en sortie de banc et un peu de folie. Malheureusement, son influence a un peu baissé ces derniers temps et il n’a pas su prendre le relais quand Dirk Nowitzki s’est blessé. Il est pourtant la deuxième option offensive de l’équipe derrière l’Allemand.
3 – Jamal Crawford (Atlanta Hawks)
C’est la trajectoire inverse pour Jamal Crawford. Le sixième homme de luxe des Hawks fut perturbé par des blessures et des histoires de contrat en début de saison. Absent physiquement ou mentalement, il ne pesait pas en sortie de banc alors que l’équipe avait besoin de son activité en attaque. Depuis quelques temps, il semble s’être libéré et avoir retrouvé tout son entrain. Même s’il a toujours des trous d’air, il vient d’enchaîner quelques performances de haut niveau et risque bien d’être crucial pour Atlanta.
4 – Glen Davis (Boston Celtics)
La blessure de Kevin Garnett l’a propulsé dans le cinq majeur et on a alors bien vu qu’il n’avait pas encore les épaules pour assumer totalement un statut de titulaire. Pas dans une équipe comme Boston en tout cas. Il tirait trop, oubliait son rôle et a coûté quelques matchs aux siens. Néanmoins, lorsqu’il sort du banc, Glen Davis est une bénédiction pour les vétérans de Boston. Il amène une énergie folle et n’hésite jamais à rentrer dans l’adversaire avec son physique hors norme. En outre, il s’est fait une spécialité de provoquer les passages en force.
5 – James Harden (Oklahoma City Thunder) et J.J. Redick (Orlando Magic)
Impossible de les départager. James Harden (10.6 points, 3.2 rebonds, 1.9 passe) et J.J. Redick (10.3 points, 1.9 rebond, 1.7 passe) n’évoluent pas dans le même registre mais leur influence est à peu près similaire. Redick est davantage un shooteur pur. Ses entrées à Orlando apportent souvent un plus et il a beaucoup travaillé pour résister physiquement à ses adversaires. James Harden attaque lui plus souvent le cercle et il sera sans doute un meilleur défenseur. Après une saison rookie compliquée, il a trouvé son rôle et fait moins d’erreurs.
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