Joe Harris pour les Nets et Derrick White pour les Spurs s’occupent du scoring dans ce début de match. Un premier quart-temps interrompu quelques minutes par l’invasion de chauve-souris et Manu Ginobili n’est plus là pour s’en occuper (11-10). Après ce temps-mort forcé, Rudy Gay score par deux fois à mi-distance et permet à San Antonio de prendre les devants dans cette partie (18-11).
Brooklyn tente de répondre à son adversaire, mais les Spurs déroulent un basket assez plaisant et surtout efficace. L’alternance poste haut/poste bas est très bonne. LaMarcus Aldridge force ses à vis-à-vis à l’envoyer sur la ligne des lancers francs, tandis que Patty Mills et Marco Belinelli profitent des libertés laissées par la défense des Nets pour scorer à mi-distance. Le meneur australien gère parfaitement le tempo du match, et il provoque la faute de Shabazz Napier pour inscrire trois lancers-francs et donner 12 points d’avance (29-17). Il reste une minute à jouer dans le premier quart-temps, et D’Angelo Russell prend feu pour infliger un 8-0 à ses adversaires (29-25).
Le duo White – Russell
Personne chez les Nets n’est en mesure de stopper White. Rapide, le meneur texan montre de très belles choses aussi dans la création. D’une très belle passe, il permet à Pau Gasol de dunker puis il score à mi-distance et insiste avec un panier avec la faute (39-34). Au courage, Brooklyn s’accroche. Comme toujours, Kenny Atkinson peut compter sur l’apport de ses remplaçants. DeMarre Carroll, Rondae Hollis-Jeferson et Napier ramènent Brooklyn à une possession (45-43).
La confiance semble avoir changé de camp. Jarrett Allen se montre de plus en plus présent en attaque. Trouvé par ses coéquipiers, le jeune pivot de Brooklyn score assez facilement, ce qui agace Popovich (51-48). Mais la réussite d’Aldridge sur la ligne des lancers francs et le tir à mi-distance de Gay permettent aux Spurs de rentrer aux vestiaires avec un petit point d’avance.
Un vrai mano a mano !
Comme prévu, les deux équipes se rendent coup pour coup, et le jeu proposé est magnifique. Le ballon circule parfaitement et les joueurs trouvés en bout de chaîne sont dans les meilleures dispositions pour scorer. Rudy Gay et Forbes brillent côté Spurs mais D’Angelo Russell et Joe Harris n’ont rien à leurs envier (64-62). Le suspense est total dans cette rencontre et l’ambiance dans AT&T Center ne cesse d’augmenter.
D’un step back puis d’un tir à 3-points, Mills enflamme ses fans, mais comme à chaque fois, Brooklyn répond du tac au tac. Carroll apporte tout son adresse, aidé par un Russell toujours aussi flamboyant. Pour la première fois du quart-temps, une des deux équipes parvient à prendre plus d’une possession d’avance, et à 12 minutes du terme, les Nets mènent de 4 points (89-85).
Ne pas laisser son adversaire prendre le large, c’est l’objectif des Spurs. En joueurs d’expérience, Gay et Aldridge prennent leurs responsabilités. Poste Bas, LMA prend de plus en plus d’importance mais Carroll sur transition permet à son équipe de garder les commandes (97-90). Très bon depuis le début de match, White ne semble pas effrayé par l’approche du money time. Au contraire, le jeune meneur de jeu n’a pas froid aux yeux et ses actions de grande classe dont un tir à longue distance redonnent l’avantage aux Spurs à 5 minutes du buzzer (101-100). La tension est à son comble dans cette rencontre. Les fans texans sont tous debout, mais les deux tirs à 3-points de Harris climatisent un peu la salle (109-106).
LaMarcus Aldridge, roi du money time
Mais dans cette fin de rencontre à suspense, LaMarcus Aldridge va justifier sa nouvelle sélection All-Star. Indispensable aux rebonds défensifs comme offensifs, l’ancien intérieur des Blazers répond présent. Bien trouvé par Derrick White, il score avec la faute de Harris et fait exploser toute la salle (115-111). Joe Harris lui répond à 3-points (115-114), mais Aldridge, encore lui, ne tremble pas sur ligne des lancers francs.
À quatre secondes du terme, San Antonio mène de trois points (117-114), mais balle à Brooklyn. Le système demandé par Kenny Atkinson patine et Shabazz Napier d’un tir assez compliqué n’arrive pas à offrir la prolongation à son équipe. Victoire des Spurs qui engrangent une 4e victoire d’affilée et s’empare de la 5e place de leur conférence.