À Chicago, Cleveland arrache un match affreux

Deux des pires équipes de la ligue qui s’affrontent en « prime time » européen… Ça ne présageait rien de bon et ce fut bien le cas, le niveau de jeu de ce Bulls – Cavaliers alternant entre le médiocre et l’affligeant.

Ce sont Robin Lopez et Wayne Selden qui lancent les Bulls alors que de leur côté, les Cavaliers s’appuient sur Cedi Osman pour compenser leur flopée d’absents. Les deux équipes ne se lâchent pas mais c’est surtout parce qu’elles ont les mêmes problèmes : une grande pauvreté offensive combinée à d’énormes lacunes défensives. Dans ce domaine, Chicago est peut-être encore pire, Cleveland parvenant à rentrer dans la raquette sans que personne n’essaie vraiment de s’interposer.

Pour tenter de masquer la misère, Jim Boylen sort une zone, et ça fonctionne ! Jabari Parker fait parler sa technique poste bas, face à Cedi Osman puis Larry Nance Jr, et Chicago pointe légèrement en tête (53-51) à la pause.

Après avoir beaucoup forcé en première mi-temps, Bobby Portis trouve le chemin des filets, tandis que Lauri Markkanen doit se contenter de rester derrière la ligne à 3-points, dans une attaque de un-contre-un qui l’oublie constamment. Difficile dans ces conditions de créer quelque chose et c’est lorsque Matthew Dellavedova arrive à poser le jeu que les Cavaliers trouvent un peu d’élan. Pas longtemps néanmoins, puisque les possessions offensives de Cleveland sont souvent bien tristes.

L’Australien donne deux points d’avance aux siens (100-98) à l’approche des deux dernières minutes, qui seront tragicomiques. Zach LaVine se dribble d’abord sur le pied, mais Wayne Selden inscrit un 3-points qui remet Chicago en tête.

Alors qu’il ne reste que 30 secondes à jouer, Rodney Hood refuse un tir à 3-points ouvert pour attaquer le cercle, se fait contrer par Robin Lopez… mais le ballon retombe dans les mains d’Alec Burks, qui trouve le panier. Kris Dunn tente de sauver tout seul la patrie, mais son layup est raté. En face, Matthew Dellavedova ne tremble pas sur la ligne et c’est cette fois Zach LaVine qui veut jouer les héros. Le symbole d’une équipe de Chicago sans collectif et sans idée.