Le match entre Rockets et Wizards avait beau être largement plié, le Toyota Center a continué de bouillir.
Les fans texans sont restés debout jusque dans les dernières secondes pour voir le 26e tir à 3-points converti par leur équipe, synonyme de record NBA. Ironie de l’histoire, ils doivent ce fameux tir, rentré à une trentaine de secondes du terme, à… Michael Carter-Williams dont la réputation de shooteur faiblard n’est plus à faire (25% en carrière).
« On savait que si on ne tentait pas notre chance, on en aurait entendu parler dans le vestiaire », en sourit l’ancien rookie de l’année. « Le public s’en serait pris à eux », blague même James Harden, en référence aux hommes du banc présents pour terminer la rencontre, et donc passer ce record. Avec le 26/55 de cette nuit, Houston efface ainsi celui établi par les Cavaliers (25/46) en mars 2017. Soit quelques mois après le record précédent (24) du fin 2016 réalisé… par ces mêmes Rockets.
« Mec, c’était sympa », réagit Chris Paul, auteur de cinq paniers primés. « Ce n’était pas manquer de respect envers Washington. C’est simplement que tu connais rarement ce genre de choses. Y parvenir avec cette équipe, à moins que ce record soit battu demain, c’est quelque chose dont on va se souvenir. »
« C’est plutôt cool d’être dans les livres d’histoire », ajoute James Harden. Même si l’un et l’autre se doutent bien qu’avec la dimension qu’a prise le tir à 3-points dans la ligue d’aujourd’hui, ce record pourrait de nouveau tomber prochainement.
De l’autre côté de l’histoire, les Wizards affichaient eux, beaucoup moins d’enthousiasme.
« On leur a vraiment offert beaucoup de shoots ouverts », regrette l’ancien de la bande texane, Trevor Ariza. « On doit être meilleurs en défense, se donner davantage. »
Les images le confirment.