Les Wizards ont enregistré hier leur neuvième défaite de la saison en onze matchs lors d’une rencontre étrange du côté d’Orlando : d’abord dépassé dans les grandes largeurs par une équipe qui en voulait bien plus, Washington a remonté un déficit de 25 unités pour revenir à un petit point dans le « money time ». Avant de craquer. Un ascenseur émotionnel qui apporte un peu plus de frustration et d’amertume dans un vestiaire qui n’avait pas besoin de ça.
« Je crois qu’on doit rester loin de toute la négativité qui nous entoure », prêche Jeff Green dans le colonnes du Washington Post. « On doit se concentrer sur ce qu’on peut contrôler, et comme je l’ai déjà dit, c’est l’énergie fournie. Si on continue, on sortira de ce trou. »
À condition de pouvoir reproduire l’effort qui leur a permis de revenir de nulle part, dès l’entame de match, et pas seulement par séquences. Pour, au moins, n’avoir rien à se reprocher.
« Il y a des ondes négatives, est-ce qu’on peut les contrôler ? Oui. Comment peut-on s’en sortir ? En pensant à la prochaine action. Il y a eu tellement de matchs frustrants, et je pense qu’on a permis à ces ondes de nous toucher, mais on a montré du positif. On s’est battus. Pour moi, c’est quelque chose sur lequel on doit capitaliser ce soir. »
Aller à Miami en back-to-back n’est pas la scénario idéal pour rebondir, mais c’est aussi un bon test pour évaluer la résilience des Wiz, qui devront être prêts dès le coup d’envoi, notamment en défense, pour ne pas connaître une nouvelle déconvenue.
« On essaie de rester ensemble, de garder la tête haute, de rester positif », abonde John Wall. « On doit se battre sur le parquet. C’est tout ce qu’on peut faire. Comme je l’ai déjà dit, avoir de l’énergie et du cœur, ça ne s’apprend pas. Il faut le montrer sur le terrain. Tant que tout le monde dans ce vestiaire ne sera pas prêt à se donner en défense, on restera dans ce trou. »