Le Magic nouvelle version réalise l’exploit de la soirée : une large victoire face aux leaders de la ligue, qui restaient pourtant sur 10 victoires de suite ! Mieux, il faut remonter à 1997 pour trouver trace d’une équipe aussi adroite face aux Spurs !
En sortie de banc, Gilbert Arenas (14 pts, 9 pds, 6 rbds) confirme qu’il peut être le facteur X de cette équipe.
Après plusieurs victoires à l’arraché, San Antonio a craqué. Et dans les grandes largeurs. Cette année, les Spurs aiment courir et shooter. Ils ne possèdent pas la deuxième meilleure attaque de la ligue. Mais lorsqu’ils tombent sur une meilleure attaque qu’eux, ça peut tourner au massacre.
C’est ce qui s’est passé cette nuit. On a tout de suite compris que les deux équipes avaient envie de jouer, de courir mais pas forcément de défendre. Et à ce jeu, le Magic a été exceptionnel. 30 points marqués sur contre-attaque, c’est beaucoup.
Le symbole de ce match, c’est Gilbert Arenas. Lorsqu’il entre en jeu à 2 minutes de la fin du premier quart-temps, San Antonio mène de 6 points (24-18). Deux minutes plus tard, Orlando mène 28-26 grâce à un 10-2. Arenas vient de marquer 5 points et de faire une passe décisive.
En fait, San Antonio ne recollera plus au score, et on comprend que le banc du Magic peut être redoutable : Redick, Turkoglu, Arenas et même Anderson font très mal. A la pause, 62-53 pour Orlando.
Au retour des vestiaires, c’est pire pour les Spurs. Jameer Nelson donne le ton avec un 3-points mais il sort de suite, victime des fautes. Arenas entre, et il confirme qu’il est dans un grand soir. Il donne un rythme d’enfer. Il est partout aussi. Et Orlando se détache : 67-54, puis 81-64 et 97-76 après un festival de Ryan Anderson.
Le money time sera du même acabit. Dwight Howard réussit ses lancers, preuve que tout va bien. Et c’est Redick qui va achever les Spurs.
Score final : 123-101. 22 points dans la musette des Spurs, et Arenas peut savourer.
« Pour une équipe qui s’est peu entraînée ensemble, c’est bien. Dans un mois, je pense qu’on pourrait être très dangereux ».
A condition de trouver d’ici là, un pivot remplaçant pour soulager Dwight Howard.
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