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Trente franchises, trente questions : quelle base pour la reconstruction des Clippers ?

Jusqu’à la reprise des entraînements, Basket USA vous propose d’étudier la free agency des 30 franchises NBA à travers une interrogation majeure. Quel sera le rôle de LeBron James aux Lakers ? Comment les Wizards utiliseront Dwight Howard ? Dennis Schröder peut-il jouer aux côtés de Russell Westbrook ? Etc.

Aujourd’hui, on se penche sur les Clippers, qui ont raté les playoffs pour la première fois depuis 2011. Il faut dire que l’équipe a complètement tourné la page de son « Big Three », avec les départs successifs de Chris Paul, Blake Griffin et DeAndre Jordan. « Lob City » n’est plus et l’équipe de Steve Ballmer doit désormais se reconstruire. Mais comment ?

Etat des lieux

Cinq ans après l’arrivée de Doc Rivers à Los Angeles, les espoirs de titre se sont envolés pour les Clippers. Miné par ses egos, ce groupe n’a jamais réussi à dépasser les demi-finales de conférence, avec quelques revers cuisants comme cette campagne de playoffs 2015, où après avoir éliminé les Spurs lors d’un premier tour dantesque, Chris Paul et sa bande s’écroulaient ensuite face aux Rockets, après avoir pourtant mené 3-1 dans cette série. Ce groupe ne s’en relèvera jamais vraiment.

Désormais, la page est tournée avec un Doc Rivers qui a perdu son titre de président et un Jerry West qui a entraîné dans son sillage un changement de stratégie, marqué donc par le démantèlement du trio Paul – Griffin – Jordan.

Malgré ces changements et les nombreuses blessures qui ont secoué l’effectif cette saison, les Clippers sont pourtant longtemps restés en course pour les playoffs, finissant avec un bilan positif de 42 victoires pour 40 défaites, le tout en utilisant 37 cinq de départ différents durant la saison ! Un petit exploit dans la conférence Ouest, malheureusement insuffisant.

Et il y a encore eu du changement une fois la saison terminée, DeAndre Jordan décidant finalement de rejoindre Dallas. Dans la foulée, les Clippers récupéraient Marcin Gortat pour combler le vide à l’intérieur, cédant Austin Rivers dans l’affaire. Le précieux Luc Mbah a Moute était également rapatrié alors que l’équipe faisait le plein sur le backcourt.

Car après avoir récupéré Shai Gilgeous-Alexander et Jerome Robinson lors de la Draft, elle conservait Patrick Beverley, Milos Teodosic et Avery Bradley, après avoir prolongé Lou Williams quelques mois plus tôt.

Pas de « tanking » chez les Clippers

« Nous allons rebondir à notre façon. Nous n’allons pas revenir et être nuls pendant un ou deux ans. Nous avons plus d’ambition que de vivre cinq ou six ans difficiles où nous serions totalement nazes, comme les Sixers l’ont fait. Comment est-ce que je pourrais vous regarder dans les yeux ensuite si on vous faisait ça ? »

Face aux supporters de l’équipe, le propriétaire Steve Ballmer a promis de ne pas « tanker ». L’effectif est donc construit dans cette optique, restant plutôt compétitif… tout en étant flexible.

En effet, hormis Danilo Gallinari, Lou Williams et les jeunes de l’équipe (Shai Gilgeous-Alexander, Jerome Robinson, Montrezl Harrell), tous les autres membres de l’équipe sont dans leur dernière année de contrat, la deuxième année d’Avery Bradley étant une « team option ». L’équipe pourrait donc avoir près de 70 millions de dollars à dépenser l’été prochain…

De quoi faire ses emplettes sur un marché où les stars se bousculeront (Kevin Durant, Kawhi Leonard, Kyrie Irving, Klay Thompson, Al Horford, Jimmy Butler, Marc Gasol, Goran Dragic, DeMarcus Cousins, Kristaps Porzingis, Karl-Anthony Towns, Kemba Walker…) mais un pari risqué. Car si les Clippers rêvent de Kawhi Leonard ou d’un autre All-Star de premier plan, il ne suffit pas d’avoir une tonne d’argent à dépenser pour attirer les stars de la ligue en milieu de carrière.

Sans « franchise player » dans le groupe pour prendre la relève du « Big Three » de Lob City, mais en souhaitant à tout prix rester compétitif dans la conférence Ouest, Los Angeles mise donc uniquement sur la free agency pour se relancer.

L’enjeu

Si le « tanking » n’est pas très glorieux, c’est en tout cas une méthode efficace pour récupérer des joueurs « transcendants », autour desquels un club peut construire sur le long terme. En éliminant cette possibilité, les Clippers jouent donc tout sur leur pouvoir d’attraction, basé sur la ville de Los Angeles, un propriétaire exubérant et l’aura rassurante de Jerry West.

Le bon scénario, c’est que le club parvienne à attirer deux stars l’été prochain, et que les rookies Shai Gilgeous-Alexander et Jerome Robinson montrent suffisamment de qualités pour parvenir à monter un effectif capable de rebondir très rapidement. Le mauvais scénario, c’est que les Clippers n’attirent finalement pas de joueur de premier plan et que l’équipe doive rabattre ses dollars sur des « role players » en misant sur leur potentiel. C’est la stratégie suivie par Pat Riley à Miami, qui a refusé le « tanking » suite au retour de LeBron James à Cleveland et aux problèmes de santé de Chris Bosh.

Le Heat avait également tout misé sur la free agency pour rebondir, mais Gordon Hayward a préféré Boston et l’équipe a placé ses dollars sur Dion Waiters ou Kelly Olynyk. Une stratégie qui lui permet de jouer les playoffs, mais pas de viser plus haut.

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