Jaren Jackson Jr. veut s’inscrire dans la tradition des Grizzlies

Quatrième choix de la dernière draft, Jaren Jackson est considéré comme l’un des meilleurs intérieurs de cette cuvée et peut-être celui à même de contribuer le plus rapidement, en dehors de DeAndre Ayton. 

Depuis le début de la Summer League de Las Vegas, le néo-joueur des Grizzlies confirme les attentes placées en lui : encore victorieux la nuit dernière lors du quart de finale face aux Sixers, l’ailier fort a largement contribué au succès de son équipe avec 14 points (à 2/4 de loin), 8 rebonds et 4 contres en 19 minutes seulement, une nouvelle performance solide dans la lignée de ce qu’il souvent a montré au cours de la ligue d’été. Avec Wayne Selden, le rookie s’est imposé comme l’un des cadres de cet effectif estival.

« Il est unique. C’est un monstre », commente justement son coéquipier pour IndyStar. « Il est capable de faire tellement de choses sur le terrain. Il est tellement athlétique, costaud. Ses mains sont énormes et il a du talent. Cela va être sympa de le voir évoluer. »

Une marge de progression conséquente en défense

Même s’il a parfois souffert d’inconstance en attaque au cours de ses premières prestations, le fils de l’ancien joueur des Spurs s’est très vite illustré par sa capacité à frapper de loin ou encore à shooter en sortie de dribble, avec une aisance rare pour un joueur de sa taille (2m11).

« Il est très bon en attaque », confirme Greg Buckner, ancien joueur NBA et désormais coach des Grizzlies en Summer League. « Il peut tout faire. Le point où il peut s’améliorer est sa pénétration vers le cercle avec contact mais il peut poster, tirer à 3-points et c’est un très bon passeur. Je dirais que son jeu offensif est plus avancé que sa défense car pour le moment, il s’agit surtout de contres. Il fait encore beaucoup d’erreurs dans notre système défensif. »

Avec son envergure et ses qualités athlétiques, sa réactivité au contre impressionne en effet mais il est vrai que le rookie peut progresser dans le placement et reste encore naïf, ce qui n’a finalement rien d’étonnant pour un intérieur qui ne fêtera ses 19 ans qu’en septembre prochain. D’ailleurs, Greg Bucker ne s’inquiète pas de la progression à venir du joueur dans ce domaine.

« Ce que je constate, c’est qu’il communique naturellement et vous devez le faire pour devenir un grand défenseur », poursuit le tacticien. « Il a le potentiel pour être un jour meilleur défenseur de l’année mais c’est un rookie. Il va faire des erreurs. C’est différent de ce qu’il a connu en AAU, au lycée ou à Michigan State. Il doit apprendre les nuances de notre système défensif. Une fois que nous serons au camp d’entraînement puis dans la saison, je pense qu’il sera à l’aise. »

Conscient de ses lacunes, Jaren Jackson Jr. démontre de plus une motivation exemplaire pour s’intégrer au mieux dans ce secteur inhérent à l’identité des Grizzlies.

« Nous sommes ‘Grit and Grind’, que ce soit dans la communication, en appelant les écrans, en aidant en défense, sous le cercle, aux contres, cela inclut tout ça », confirme-t-il en faisant référence au slogan des Grizzlies. « J’ai encore un long chemin à parcourir, beaucoup à apprendre. Je suis bien loin de là où je veux être en termes de niveau de jeu. »