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[Coaching] Stephen Curry, la menace permanente

Depuis quatre ans, Stephen Curry accumule les records à 3-points et bouscule les défenses. En 2015, les défenses n’avaient pas de solutions face à ses shoots en sortie de dribble, surtout que Draymond Green punissait les prises à deux.

Petit à petit, les adversaires se sont adaptés et les changements défensifs sur tous les écrans ont permis de limiter son efficacité. Les Cavaliers l’ont d’ailleurs illustré lors des Finals 2016, qui hantent toujours le double MVP. Face à ces adaptations, les Warriors ont recruté Kevin Durant mais Stephen Curry a lui aussi fait évoluer son jeu…

Car si Golden State piège Cleveland avec ses écrans, Stephen Curry a aussi trouvé d’autres pistes pour retrouver de l’espace en playoffs. L’une d’elles se trouve dans sa transition meneur/arrière.

Un passage du rôle de meneur à celui d’arrière

La séquence suivante, issue du Game 2 des Finals, illustre assez bien ce dont il s’agit.

Stephen Curry remonte le ballon, et Draymond Green force le changement pour attaquer George Hill poste bas. Tristan Thompson se retrouve sur le meneur des Warriors mais LeBron James le prend, laissant son coéquipier sur Klay Thompson.

Derrière, ce dernier attaque la raquette, reçoit le ballon mais cafouille et il se retrouve avec George Hill, Tristan Thompson et Kevin Love, en aide, sur le dos dans la raquette. Mais le « Splash Brother » peut ressortir le ballon dans le corner pour Stephen Curry, complètement ouvert car LeBron James ne l’a pas suivi, préférant rester sur Draymond Green.

Ce qu’il se passe ici, c’est que Stephen Curry passe du rôle de meneur et créateur de jeu à celui d’arrière et joueur sans ballon. Lors de la prise de fonction de Steve Kerr, le coach a mis l’accent sur le shoot en sortie de dribble du double MVP pour punir les défenses et créer des brèches pour ses coéquipiers. À Golden State, on parle ainsi souvent de la « gravité » de Stephen Curry, son adresse extérieure étant tellement crainte qu’elle attire systématiquement l’attention des défenses adverses.

Un relâchement de la « gravité » pour se démarquer

Dans cette transition meneur/arrière, Stephen Curry profite néanmoins d’un relâchement naturel de la « gravité » défensive de ses adversaires. En général, il s’en sert pour accélérer et se placer ensuite pour recevoir le ballon.

Trop contents d’avoir empêché un shoot, ses adversaires font moins attention à lui au moment où il lâche le cuir.

Face à Houston et son excellente défense, c’est un aspect que Golden State avait presque systématisé lors des derniers matchs de la série, notamment lorsque Stephen Curry attaquait la raquette puis se servait de Jordan Bell comme relais.

Ces transitions meneur/arrière sont complexes pour les défenses car avec les changements défensifs constants pour empêcher Stephen Curry d’avoir le moindre espace de loin, le Warrior se retrouve souvent face à un intérieur ou un pivot adverse. Pour eux, il n’est pas naturel ensuite de suivre un joueur loin du ballon, alors qu’il se dirige vers la ligne à 3-points et dans les coins. Pourtant, il faut le faire face à Stephen Curry car la moindre seconde d’inattention peut être fatale.

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