Pour J.R. Smith, Kevin Love est victime du « syndrome Chris Bosh »

À son arrivée à Cleveland, la rôle de Kevin Love a rapidement été comparé à celui de Chris Bosh à Miami : dans le Big Three, oui, mais pour les miettes. L’ancien Raptor lui avait d’abord expliqué que le plus important serait de savoir se sacrifier, utilisant pour cela l’analogie du repas : Kevin Love devrait maintenant se contenter de l’entrée. En précisant que « ça ne serait jamais facile » pour autant. « Même dans ma dernière année, ça n’a jamais été facile » confiait CB4.

Pourquoi ? Parce qu’on reste toujours dans l’ombre de LeBron James, et que lorsqu’on est moins bon on voit alors tous les projecteurs braqués sur ses mauvaises performance. Ce que J.R. Smith a décidé d’appeler « le syndrome Chris Bosh ».

« Quand tout va bien, on donne le crédit à Bron. Mais quand tout va mal, on pointe du doigt ceux qui sont derrière. C’est comme ça quand on bosse avec lui. »

Effectivement, ça a souvent été le cas depuis son arrivée à Cleveland : quand les Cavaliers ne gagnent pas, on a tendance à mettre en avant les éventuelles mauvaises stats de Kevin Love sans regarder le jeu proposé par le King.

D’un autre côté, ce dernier a obtenu au fil de son immense carrière un statut qui fait peser bien plus lourd dans la balance ses titres et ses records qu’une ou deux soirées sans. Et sur la période actuelle, K-Love n’a clairement pas été à la hauteur de son leader avec 13 points de moyenne depuis le début des playoffs, à 36% aux tirs.

Reste que lui aussi mérite ce respect que certains oublient parfois de lui donner : si Cleveland est en route pour une quatrième finale de rang, c’est en bonne partie grâce à son deuxième meilleur joueur. Et ça finalement, personne ne pourra le lui enlever.