Privé de Jaylen Brown et Al Horford puis de Kyrie Irving touché à la jambe, Boston s’incline sur son parquet 99-97 face à une remarquable équipe d’Indiana. Des Pacers en difficulté pendant 24 minutes, mais qui ont pu compter sur un très bon Victor Oladipo en seconde période, même si ce dernier a failli tout gâcher dans les dernières secondes… Indiana décroche donc un succès très important puisque les voilà 3e, devant les Cavaliers, tandis qu’à l’inverse, Boston voit Toronto s’échapper en tête de la conférence.
Boston propose un joli basket
Depuis que Marcus Smart est revenu de blessure, Boston va nettement mieux. L’arrière des Celtics est indispensable à l’équipe de Brad Stevens. Propulsé dans le cinq majeur pour pallier l’absence de Jaylen Brown, il guide Boston dans ce début de rencontre. Adroit en attaque, il est surtout essentiel en défense (17-11). Les Pacers montrent aussi de belles choses dans ce premier quart temps. En sortie de banc, Glen Robinson III se montre très efficace, mais Terry Rozier lui répond et permet à Boston de mener après 12 minutes (25-24).
Boston joue de mieux en mieux dans ce match. Jayson Tatum brille à longue distance, pendant que Aron Baynes impose son physique dans la raquette (41-34). Collectivement, les Celtics sont supérieurs à leurs adversaires surtout quand Kyrie Irving et Marcus Smart s’invitent eux aussi à la fête. À la pause, Boston mène assez facilement grâce à sa défense (50-40).
Kyrie Irving manque à Boston
Les hommes de Nate McMillan reviennent sur le parquet du TD Garden avec de meilleures intentions. Défensivement, les Pacers enchainent les stops et, offensivement, Victor Oladipo mène la rébellion (57-57). La machine s’est enrayée dans ce troisième acte côté Boston, la faute sans doute à la blessure au genou de Kyrie Irving qui ne reviendra pas sur le terrain ce soir, même si Marcus Smart donne tout pour stopper l’hémorragie. Indiana, grâce aux 11 points de Victor Oladipo dans ce quart-temps, prend les commandes de la partie à 12 minutes du terme à la surprise générale (74-70).
En pleine confiance, les Pacers débutent ce dernier quart temps comme ils avaient terminé le précédent. Domantas Sabonis s’envole claquer un énorme poster sur le front du pauvre Daniel Theis et met en sourdine les fans des Celtics (81-72). Mais c’est mal connaitre Boston que de croire qu’ils ne vont pas se battre jusqu’au bout. Surtout quand dans leurs rangs, ils ont un joueur comme Marcus Smart. Grâce à son chien fou, les locaux infligent un 9-2 aux Pacers, et reviennent à une possession à l’entame du money time (83-81).
Victor Oladipo a failli tout gâcher
Mais Indiana est aussi une très bonne équipe de la conférence Est et, dans ces dernières minutes de la rencontre, elle va le démontrer. En feu, depuis le retour de la mi-temps, Oladipo redonne 5 points d’avance aux siens (95-90). Rozier à mi-distance puis Tatum sur la ligne des lancers francs égalisent (95-95). Il reste 20 secondes dans cette partie et toute la salle est debout. Pas pour très longtemps car Myles Turner score poste bas et remet Indiana en tête (97-95). Sans Irving sur le terrain, c’est Rozier qui attaque le cercle pour arracher la prolongation, mais ce dernier, gêné par Turner est trop court. Héros de la belle remontée de son équipe, Oladipo a failli tout gâcher…
Après avoir assuré sur la ligne des lancers francs (99-95), Jayson Tatum lui répond du tac au tac (99-97). Mais l’ancien joueur d’OKC fait faute sur Marcus Morris (flopping ?) en tentant de se démarquer. Les Celtics ont donc 1.5 seconde pour égaliser… Malheureusement pour eux, Rozier rate son tir et Indiana peut savourer son exploit (99-97).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.