En attendant de connaître le remplaçant de Kevin Love, blessé, il n’y a pour l’heure ni Goran Dragic, ni aucun joueur du Heat convié au prochain All-Star Game. Rick Carlisle, lui, aurait pourtant voulu voir un représentant floridien à la grande foire de la ligue… Erik Spoelstra ! Alors que le Heat s’est récemment imposé sur le parquet des Mavs, le coach texan a affiché tout son respect envers son jeune homologue.
« Spoelstra devrait être dans l’équipe All-Star. Dans le sens où il fait toujours du bon boulot et il a même élevé la barre plus haut avec ce qu’il fait avec son effectif actuel, dans le développement des joueurs. »
Il est vrai que chaque année, Erik Spoelstra épate. Malgré un effectif sans véritable grosse vedette, et malgré les blessures (cf. Dion Waiters cette saison), le Heat reste compétitif saison après saison. En difficulté pour équilibrer son bilan à l’entame de l’exercice, Miami a fini par définitivement basculer dans le positif en remportant 14 de ses 20 derniers matches.
De quoi s’assurer une belle 4e place à l’Est, et surtout de faire d’Erik Spoelstra, un « magicien » faiseur de miracles.
« Ils font de bonnes choses là-bas. Et, encore une fois, Erik est le leader de l’ensemble. Sans vouloir réduire les joueurs qu’ils ont – et ils ont de bons joueurs – mais le travail qu’il fait cette année est simplement phénoménal. »
Et le coach des Mavs de se pencher sur plusieurs cas précis.
« Ce que fait Wayne Ellington, c’est une super vision de coaching, c’est trouver une niche et le développer en un joueur qui sprinte à toute vitesse et prend du tir à 3-points. Peu de gens l’ont vu venir. Je donne donc beaucoup de crédit à Erik pour ça. (Josh) Richardson a vraiment émergé en un ‘terrible’ joueur de money time. Tyler Johnson n’a pas été drafté. Ils ont fait du bon boulot avec (Goran) Dragic. (Hassan) Whiteside est un ancien second tour de draft ou quelque chose comme ça (ndlr : 33e de la draft 2010) et maintenant, c’est un joueur payé au maximum. Erik a fait un travail incroyable avec ce groupe. »
Cette « déclaration » de Rick Carlisle n’est pas la première du genre. Déjà en 2011, alors qu’Erik Spoelstra était à la tête du « Big Three » de l’époque, le coach des Mavs assurait à son sujet qu’il avait « le boulot le plus difficile dans le monde du basket avec cette équipe ». Les Mavs venaient de battre le Heat en finale NBA.