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La NBA n’oublie pas Paris

Londres, capitale de la NBA. En dehors des États-Unis, cela va sans dire. Les liens entre la métropole et la ligue datent d’il y a 25 ans déjà, quand les Hawks de Dominique Wilkins et le Magic de Shaquille O’Neal s’affrontaient au Wembley Stadium, en présaison. Depuis ce premier match londonien en 1993, pas moins de 16 équipes NBA ont foulé les parquets de la capitale anglaise. Jeudi soir, c’était la première fois pour les Sixers, passés en revanche par Manchester en 2013, alors que les Celtics étaient déjà passés par l’O2, en 2007, quelques mois avant de remporter le titre avec le « Big Three ».

Ces liens privilégiés s’inscrivent dans une politique de délocalisation plus large menée, en Europe notamment, et renforcée ces dernières années par la NBA. Et à entendre Adam Silver, lors de sa conférence d’avant match, ce n’est pas prêt de s’arrêter. Selon certaines conditions bien sûr.

« Nous avons une base de fans très forte en France »

Le patron de la ligue dit avoir pensé à l’Australie par exemple, dont Aron Baynes et Ben Simmons sont les ressortissants. Mais malgré l’augmentation du nombre d’Australiens dans la ligue, le commissionner ne voit pas de match de saison sur l’île dans « un futur proche ». Raison invoquée : marché trop petit. Même issue probable pour le continent africain. Adam Silver préfère garder le format « NBA Africa Game » où les « joueurs ont l’opportunité de s’investir avec les activités liées à NBA Cares. Dans un futur proche, je pense que cela a plus de sens de joueur ces matches durant l’été, quand nous pouvons mener beaucoup plus d’activités que durant un match distinct. »

En revanche, le patron dit avoir discuté avec la société AEG, partenaire d’accueil de la ligue pour ce match à Londres, à propos d’une autre destination potentielle : Paris et sa « salle à la pointe », Bercy.

« Je sais qu’en termes de logistique et de voyage, ce n’est pas si différent que de venir à Londres en particulier pour des équipes de l’Est. Paris est donc quelque chose que nous pourrions envisager. Nous avons, bien sûr, une base de fans très forte en France et dans toute l’Europe. […] Je pense que nous pourrions faire quelque chose de similaire à Paris à ce que nous faisons ici à Londres. »

« Nous aurions pu facilement vendre trois ou quatre matches »

Adam Silver tient à peu près le même discours pour Berlin mais n’a aucun calendrier à préciser non plus. Ce qui est certain, c’est que les réflexions sont en cours. L’expérience londonienne 2018 a une nouvelle fois prouvé la force de frappe de la ligue en Europe.

« Ce match, comme vous le savez tous, s’est vendu en moins d’une heure, et la raison pour laquelle ça a même pris 52 minutes était liée aux limites technologiques en termes de rapidité de saisie des cartes de crédit et d’achat des billets. Nous aurions pu facilement vendre deux, trois ou quatre matches. Nous n’en sommes pas fiers, mais quand les billets vont sur le marché secondaire, les gens font payer quatre ou cinq fois ce qu’ils nous ont payé. »

Autrement dit, la demande est là, « quelles que soient les équipes proposées ». Voilà pour les déclarations d’intention. Les éventuelles concrétisations attendront puisque la France n’a plus vu de match NBA depuis 2010, et une opposition entre les Knicks d’Amar’e Stoudemire et les Wolves de Kevin Love.

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