Le retour de Kyrie Irving à Cleveland ? Rien de comparable avec celui de LeBron James en 2010

« Le 2 décembre, je n’oublierai jamais cette date. » LeBron James a encore un souvenir bien précis de ce 2 décembre 2010. Quand, pour la première fois avec sa nouvelle équipe du Heat, il retournait sur ses terres de l’Ohio. La première fois depuis « The Decision » et ce bruyant départ qui avait secoué la ligue. Et ouvert la voie à une vague de détestation envers le King, du côté des Cavs et d’une bonne partie de leurs fans.

On se souvient encore de cette présentation du joueur, appelé sur le parquet sur la musique de Dark Vador et surtout sous une bronca monstre du public (là où un autre ancien de la maison, Zydrunas Ilgauskas, était salué !).

« Je n’ai jamais rien vu de pareil dans ma vie », assure son partenaire de jeu de l’époque Dwyane Wade, aujourd’hui à nouveau avec le même maillot que James, mais à Cleveland.

Ce jour-là, les Cavs avaient dû faire appel à des renforts policiers pour s’assurer qu’il n’y ait aucun débordement de cette foule hostile. Ce climat n’avait pas empêché LeBron James de dérouler son basket (38 points, dont 24 dans le troisième quart) pour permettre une large victoire des siens sur des Cavs beaucoup moins armés.

« Le gamin a fait ce qu’il voulait »

Alors ce retour de Kyrie Irving, parti dans des circonstances bien différentes, peut-il vraiment être comparé à ce soir de décembre 2010 ? D’autant que Cleveland va rendre un hommage vidéo à son ancien meneur.

« Les gens nous provoquaient à l’époque », note le King. « Ça va aller pour eux (Kyrie Irving et les Celtics). Au final, le gamin a fait ce qu’il voulait. C’était son destin. Comme je l’ai dit, les trois années passées ensemble étaient incroyables. J’aurais souhaité que ça continue comme ça mais ça n’a pas fonctionné. Maintenant, je concentre mon énergie avec les gars qui m’entourent sur ces terres. »

Et LeBron James d’évoquer le retour de Kevin Durant l’an passé à OKC, celui qui attend Paul George à Indiana ou encore celui de Dwyane Wade à Chicago. À chaque retour, un contexte difficilement comparable à l’autre.