Surpris par la Finlande et ses shooteurs lors de la première rencontre de l’EuroBasket 2017, les Bleus changent complètement de style aujourd’hui, avec un deuxième match face à la Grèce (15h30, en direct sur Canal+ Sport).
Avec Ioannis Bourousis, Georgios Printezis et autres Georgios Papagiannis, il faudra cette fois tenir le choc sous le cercle.
« C’est une opposition de styles par rapport à la Finlande », confirme Vincent Collet. « C’est une équipe qui, très clairement, utilise sa force intérieure, presque parfois à l’excès. La balle va très, très souvent à l’intérieur, parfois même sur les joueurs extérieurs. Kostas Papanikolaou est parfois utilisé en postup et on a vu que c’est quelque chose qui nous a fait souffrir hier [avant-hier] donc c’est quelque chose qu’on doit craindre et qu’on doit réussir à maîtriser. »
« Il faut qu’on réussisse à réutiliser notre vitesse »
Pour se défaire des Grecs, il faudra mettre du rythme.
« On sait qu’ils ont la taille mais nous, il faut qu’on réussisse à réutiliser notre vitesse, ce qu’on n’a pas suffisamment réussi à faire contre la Finlande, qui était plus petite et plus véloce », rajoute le sélectionneur. « Face à la Grèce, il faudra qu’on résiste à leur force intérieure et qu’on soit capable d’utiliser nos qualités, à savoir une meilleure mobilité lorsqu’on joue correctement. »
En difficulté face aux intérieurs shooteurs de la Finlande, Joffrey Lauvergne, Vincent Poirier et Kevin Séraphin peuvent se rattraper face à un secteur intérieur plus « classique ». Même si ça ne veut pas dire que le match en sera plus simple.
« Je dirais pas qu’on sera plus à l’aise contre la Grèce parce que ce sont des forts joueurs mais clairement, leur schéma de jeu est plus habituel », confirme Evan Fournier. « Mais ça ne veut pas dire que ce sera plus facile. »
Propos recueillis à Helsinki