Le Magic plus à l’aise loin d’Orlando

Si les voyages forment la jeunesse, ils possèdent une autre qualité : souder ceux qui quittent ensemble le domicile. Le postulat vaut aussi en NBA, où les « road trip » servent souvent de stage intensif de cohésion de groupe.

Parce que les joueurs sont obligés de passer du temps ensemble, en avion, dans le bus ou dans les hôtels ou les restaurants, ils tissent des liens personnels. Et pour certaines équipes comme par exemple le Magic, les effets positifs se voient sur le parquet. C’est un fait : Orlando joue mieux à l’extérieur depuis le début de saison. Décevants depuis le lever de rideau d’une campagne ambitieuse, les Floridiens épatent quand ils quittent Disney Town.

Dernier road trip : 80% de victoires

Vainqueur à Oklahoma City, San Antonio, Detroit, Atlanta, New York et Washington, cet inconstant Magic attaque son plus long road trip de la saison avec espoir et pression. La dernière fois que l’équipe avait enchainé cinq matches à l’extérieur, le bilan s’était soldé par un 4-1 et un succès de prestige au AT&T Center dans la foulée de quatre défaites consécutives. Deux jours après son revers à domicile face à Houston, Orlando s’apprête à disputer cette fois six rencontres en douze jours, dont deux à Los Angeles dimanche et mercredi.

S’ils reviennent en Floride sans un bilan positif, Evan Fournier et sa bande auront sérieusement abimé leurs rêves de playoffs.

« C’est assez incroyable qu’on soit meilleur à ce point loin de chez nous », constate le Français, qui peine depuis son retour de blessure.

Seules 11 équipes cette saison ont disputé 50% et plus de leurs matches à l’extérieur, Orlando en fait partie. Heureusement pour eux serait-on tenté de dire.

« C’est décevant de ne pas être capable de gagner plus à la maison, mais nous avons là une opportunité de gagner des gros matches à l’extérieur. Ce sera compliqué mais nous l’avons déjà fait le mois dernier et je sais que nous pouvons le refaire », commente D.J Augustin.

La double opposition à Los Angeles permettra de vite savoir si ce Magic-là est décidément plus compétitif quand il voyage.

« Nous avons des super mecs dans ce vestiaire. C’est un mélange de vétérans et de jeunes, tout le monde s’entend bien et chacun y met du sien pour souder tout ce monde là », assure Aaron Gordon.

À Frank Vogel de transformer cette bonne ambiance en victoires…