New Orleans – New York : on n’arrête plus les Pelicans !

Rien ne va plus pour les Knicks, battus trois fois de suite et cette fois, les bourreaux s’appellent les Pelicans. Vainqueurs 104-92, ces derniers surfent au contraire sur une vague de 4 succès de suite, notamment grâce à Anthony Davis (23 pts, 18 rbds), Jrue Holiday (12 pts, 11 pds) et Tyreke Evans (16 pts, 5 rbds, 4 pds). En face, New York a encore manqué de solutions offensives en dehors de Carmelo Anthony (23 pts, 13 rbds), Kristaps Porzingis (21 pts, 12 rbds) et Derrick Rose (20 pts). Leur point commun : tous furent maladroits.

Un début de match déjà dans le sens des Pelicans

Même si les Pelicans frappent d’entrée, New York parvient à rester dans le match (14-13), toujours grâce à son trio vedette. Par la suite, New Orleans accélère, notamment grâce à la maitrise de Jrue Holiday et la bonne entame de Dante Cunningham. La défense des hommes de Jeff Hornacek prend déjà l’eau et concède neuf points après ce premier quart-temps (30-21).

Le réveil new yorkais est de courte durée : certes, Lance Thomas et Sasha Vujacic se montrent et Carmelo Anthony assure également au scoring. Cela coïncide avec un problème d’adresse des Pelicans, confrontés à un meilleur visage défensif des Knicks. Ces derniers prennent même l’avantage sur un tir primé de Brandon Jennings mais juste avant la pause, Jrue Holiday et E’Twaun Moore parviennent à reléguer leurs adversaires à quatre longueurs, 55-51.

Le small ball de New Orleans efficace

L’indigestion des fêtes frappe de nouveau les Knicks au retour du vestiaire : hormis un premier panier de Carmelo Anthony, ils manquent 11 tirs de suite, laissant les Pelicans prendre le large grâce à une configuration small ball très efficace. En pivot, Anthony Davis contrôle et domine, et son équipe s’appuie sur un jeu de transition fatal à New York. Les changements défensifs sont tout aussi efficaces et il faut attendre un lay up avec la faute de Derrick Rose puis un tir primé de Justin Holiday pour retrouver un match serré, 76-69.

Cette embellie est de courte durée puisque Solomon Hill repousse l’écart de suite à dix longueurs. Dans le dernier quart-temps, Jrue Holiday sert à l’envi Terrence Jones, incapable d’être contenu et New York se manque complètement face à une équipe qui a désormais installé son rythme. Cette période est à sens unique, et les Pelicans peuvent célébrer la fin d’année auréolés d’un nouveau succès qui les rapproche un peu plus du Top 8. Impensable il y a encore un mois…