Devenu un scoreur, Harrison Barnes veut se transformer en playmaker

Le pari de Mark Cuban de transformer Harrison Barnes, et le faire passer d’un « role player » bloqué dans les corners à attendre une passe pour prendre un shoot ouvert à un scoreur régulier, semble en grande partie réussi.

Avec 20.4 points de moyenne à 46% de réussite, l’ancien ailier des Warriors a changé de dimension cette saison et il multiplie les offensives, notamment en isolation, avec plus de 17 shoots par rencontre.

Néanmoins, ce n’était que la première étape de sa mue. Désormais, il doit créer pour les autres. Une mission plus compliquée.

« Je n’ai jamais eu un rôle aussi large », explique-t-il à NBC. « Marquer de façon constante, c’est déjà un grand pas. Maintenant, c’est faire jouer les autres, savoir quand impliquer mes coéquipiers, quand marquer. Je marque beaucoup et les équipes vont envoyer de l’aide défensive. Il faut que je sois capable de donner la balle au joueur ouvert. »

Aller chercher des lancers-francs

Ce travail est davantage mental et Harrison Barnes va devoir observer de nombreuses heures de vidéos pour analyser les situations et appliquer sa nouvelle mentalité sur le terrain. Des matches de réglages sont à prévoir.

« On apprend pendant le match. On regardes des vidéos, mais c’est une question de sensation. Il faut être sur le terrain, plusieurs fois, et observer ces situations. La franchise est géniale avec moi car elle est patiente, et mes coéquipiers également. »

En attendant, il a déjà découvert les nombreux passages aux lancers-francs qui rythment les rencontres des meilleurs marqueurs.

« Un des gros ajustements, dans ma mentalité de vouloir être un go-to guy, ce sont les lancers-francs. J’en tire tellement plus. Il faut porter son équipe dans le bonus plus vite. Il faut aller dans la raquette, et c’est plus dur d’aller aux lancers-francs quand on shoote seulement à 3-pts. »