« L’inexplicable recrutement de Mike D’Antoni aux Houston Rockets », « Pourquoi Mike D’Antoni est un mauvais choix pour les Rockets »… Au moment de l’arrivée du coach
moustachu dans le Texas, certains titres de la presse US évoquaient clairement à une erreur de casting. Car si Mike D’Antoni, c’est l’homme qui a révolutionné la ligue avec son run and gun porté par Steve Nash à Phoenix, c’est aussi l’homme des expériences beaucoup plus mitigées par la suite, aux Knicks, et surtout aux Lakers.
Ce premier quart de la saison a fait taire une poignée de détracteurs. Avec ses 15 victoires en 22 matches avant le choc face au Thunder, dont un récent succès de prestige chez les Warriors, Houston pointe à la quatrième place à l’Ouest.
James Harden s’épanouit à la mène
Les clés de la réussite ? Disposer d’une équipe construite pour sa philosophie de jeu. Houston a laissé filer Dwight Howard vers les Hawks, et récupérer deux solides shooteurs, Ryan Anderson et Eric Gordon, pour épauler James Harden. Dans la foulée, Mike D’Antoni, signé pour 4 ans et 17 millions de dollars, décide de nommer ce dernier… meneur de jeu à temps plein.
« Le positif quand j’ai pris ce job, c’était que James voulait jouer de la façon dont je voulais jouer, » raconte le coach à USA Today, « Prendre beaucoup de tirs à trois points, aller dans la raquette et obtenir des lancers-francs. »
Résultat : les Rockets sont bien l’équipe qui rentre et tente le plus de tirs primés : 14/37 en moyenne ! Et le chef d’orchestre Harden n’est autre que le meilleur passeur de la ligue avec ses 11 offrandes par match.
Mieux que prévu
« Ça marche mieux que je ne l’avais imaginé », reconnaît même Mike D’Antoni. « On espérait que ce soit aussi bon, et je pense qu’on peut encore faire mieux. »
En plus d’une confiance mutuelle avec son franchise player, l’entraîneur décrit une ambiance de vestiaire saine. Bien différente de celle qu’il a pu connaître aux Lakers par exemple.
« De ce que je vois, James invite les gars à dîner, il prend soin des rookies, de tout le monde. Il fait beaucoup de bonnes choses en dehors du terrain. Il a beaucoup appris de l’année dernière, parce qu’il y avait une mauvaise atmosphère et ça n’a pas marché. On ne peut pas gagner comme ça. »
Témoin de cette transformation dans le jeu et dans l’attitude, James Harden confirme les propos de son coach : « Je suis heureux avec l’équipe et le coaching staff que nous avons. Nous travaillons, nous sommes concentrés et nous rions. C’est tout. »
Allo Houston, nous n’avons plus de problème !